Ici première journée avec une arrivée en retard ( problème de voiture), 1h30 de retard et un accueil génial et soutenant.
Tout le monde qui stoppe pour accueillir et sans faire semblant que tout est normal. Véronique prend trois minutes et cela change tout. Vérifier que ça va, me dire où ils en sont…. Hyper soutenant ! Accueillir chacun quand il arrive, nommer, dire… qui est qui, les liens invisibles, Machin marié à Bidule. Pour éviter les interprétations et privilégier la transparence.
Dans le menu à la carte du jour j’ai choisi de travailler sur « la honte ».
Un protocole à suivre à 5. Hyper apprenant de nommer une honte, d’être remercié, de descendre intérieurement…. Et les regards soutenant…. Fascinante expérience.
Je découvre la honte des copains, et je suis fascinée par leur chemin de pensée hyper surprenant et inattendu pour moi. Je sens un accueil inconditionnel « vous êtes tellement supers là où vous êtes ».
On va terminer sur du câlin, ça nous a bien brassé, et ce temps de câlin va me réconforter.
Un autre exercice dyade à deux, hyper chouette. Écouter sans rien dire, parler sans être interrompu. Juste les yeux .
Ne pas hocher la tête, gommer tout, pour être « simplement « dans la présence neutre et entière.
Un sacré challenge pour moi. Je me questionne beaucoup, m’écoute intérieurement…..
C’est à la fin que la magie d’un temps silencieux dans le regard va opérer. Une montée d’émotions pour nous deux.
Un schwepps devant le château de Versailles, un baggle, un cheesecake et au lit, je suis fatiguée La chambre est spartiate, des enfants en bas âge hyper bruyants courent dans les couloirs, la nuit va être longue et mon besoin de repos chahuté…. Mais…. Je peux aussi me mettre à ronfler.
Bonne nuit les copains
Je te livre en vrac
Autonomie/ Dépendance / Indépendance/ interdépendance
- De 0 à 7 ans les enfants sont DÉPENDANTS. Ils ne peuvent pas entendre un NON. L’immaturité du cerveau ne leur permet pas d’intégrer le non. Il y a une insécurité et le besoin de soutien des adultes.
- Le non renvoie à une peur viscérale et organique.
- « il ne FAUT pas y arriver, nous avons besoin de DOUCEUR et d’AMOUR INCONDITIONNEL.
Donc nous sommes d’abord - - - -DÉPENDANTS de 0 à 7 ans
en réaction nous pouvons devenir en grandissant
-INDÉPENDANT Je n’ai besoin de personne
-De la dépendance peut naître l’AUTONOMIE, j’ai conscience de mes besoins et l’autre représente 36900 stratégies pour nourrir les besoins. À cet endroit, je peux facilement entendre un non.
Sans oublier de préciser qu’il y a des "non" négociables et d’autres non : le consentement par exemple.
-L’indépendant peut devenir INTERDÉPENDANT : nous sommes UN et toute action à des conséquences. Je choisis en conscience les conséquences de mes choix.
La girafe derrière la caméra
Le plus important c’est la girafe qui regarde derrière la caméra et met de la conscience sur ce qui se vit.
Et si je « merde », pouvoir dire parce que je me suis vu faire, « je suis désolée »
Eliss va apporter un de ses inconforts au groupe. Nous cheminons à son écoute.
Pour pouvoir aider toujours vérifier d’où je parle
- Ai-je la capacité de recevoir l’autre ?
- Dire où écouter
- Systématiquement demander « et comment c’est pour toi ? »
- Vérifier notre capacité à « rhabiller l’autre » qui s’est mis à nu.
- Et d’abord privilégier l’expression authentique.
Plus je chemine en chemin de CNV plus la longueur du chemin m’apparaît. Ça rend humble, un côté infini…
« Tu connais la différence entre Dieu et un médecin ? Dieu ne s’est jamais pris pour un médecin ! »
Nous en profitons pour différencier Objection et Obstruction
Objection : je ne peux pas / Obstruction : faire chier
Temps d’auto empathie guidée, je passe à côté. Je crois que je réagis à la personnalité de Véronique qui a un côté plus brutal qui me met mal à l’aise. Il n’est aucunement question de violence, un côté art brut dans l’expression. Elle a de l’humour un peu noir, dis des gros mots, utilise un langage que je connais bien. De son côté elle est CNV, moi ça me rappelle le temps où j’avais moins de discernement, et tout le chemin que j’ai dû parcourir, et je sens que je me ferme de plus en plus. L’impression d’avoir tout raté…
C’est comment pour moi ? Je me sens jugée sans mot. Enfin, c’est ce que je me raconte.
L’après midi je choisis de travailler sur L’INTENTION
Après une méditation guidée de quelques minutes, à trois nous cherchons quelques situations, quelle était notre intention et cherchons l’intention derrière l’intention.
C’est efficace, apprenant, je ne suis pas certaine d’aller au bout du détricotage pour moi. Je verrouille de plus en plus, je suis agacée.
Véronique va intervenir, elle pose un truc ou je ne suis pas d’accord et je balance en moi :
- est-ce que je lui dis que je ne suis pas au même endroit ?
- Est ce que je lui laisse sa croyance qui lui appartient ????
Je ne vais rien dire, mais dedans ça devient compliqué.
Puis travaille sur « DIRE NON »,
Là je suis tout à fait débranchée. Retour pour clôturer en grand groupe
Pour changer le monde il est important de changer son monde intérieur.
L’amour est une clé, un moteur. On peut couper une relation tout en aimant vraiment l’autre.
Fin.
Je m’isole dans ma chambre, et ressort avec Eliss chercher de quoi dîner. Nous marchons, ol est entièrement épanoui de son après-midi.
Ol a fait un exercice dont je n’avais même pas compris la consigne.
Je finis par lui dire que je suis à côté de mes pompes. Et me voilà écoutée, accueillie et je nomme, descends, discerne mieux.
La brutalité verbale est ma difficulté. Entendre l’humour brutal me met dans un grand inconfort. L’impression de ne pas être à la hauteur, pas prête… nulle. La petite en moi est en carafe totale.
Eliss va reformuler, proposer et je sens que je gagne en tranquillité.
Je vais me remonter avec l’achat d’un pain bagnat et d’un baba au rhum…..
« faut ce qu’faut ! »
Au retour Eliss me raconte sa vie et c’est éclairant, inspirant, apprenant. Me voilà heureuse de découvrir un monde non binaire, non genré. Eliss écrit sur le sujet.
- Ol représentant la troisième personne du singulier neutre.
- La table, le banc, Est-on intéressé par le genre sexuel des objets ?
- Je tu nous vous sont ils genrés ?
- Avons nous besoin de définir le genre pour rencontrer,accueillir l’autre ?
Je me sens chanceuse de cet échange riche et passionnant qui me donne la certitude de me coucher moins bête ce soir.
Merci Eliss !
Demain si l’espace est proposé je parlerais de cette journée où j’ai été côtoyer mes inconforts personnels.
Partager, écouter, discerner, apprendre, avancer, cheminer en confiance et en conscience.
Je ne sais pas pour toi, mais pour moi c’est du boulot ! Mes pain bagnat et baba au rhum plus tard
Je te souhaite la bonne nuit.
Chutttttt, demain j’ai CNV
Jour 3 - Nommer mes grands écarts intérieurs
EXPRESSION AUTHENTIQUE
Après une bonne nuit de sommeil, nous démarrons avec l'auto-empathie.
Nous écoutons notre corps puis colorons une image choisie.
Nous partons en binôme pour un "comment ça va vraiment" de deux fois dix minutes. J'écoute, refomule. Puis je dis, et suis reformulée.
Être là où est la personne, soutenir son autonomie.
Toujours vérifier que l'autre est ok pour recevoir de l'empathie.
Proposer, être clair. Ce qui permet de distinguer
"Se mettre au service de"
Si je me mets au service de : alors je reconnais l'autre où il est, je ne nomme pas ce qu'il n'a pas reconnu. Je ne lui impose pas ce qu'il n'a pas reconnu.
Ahhhhhhh ça c'est un point de vigilance que je dois avoir moi.
Ensuite, Véronique nous invite toujours en binôme à nommer d'abord ce qui a été confortable, puis ce qui a été inconfortable dans le travail avec l'autre.
Offrir son inconfort. Quand Marie me dit ce qui l'a dérangée, alors je me rends compte que j'avais senti, mais pas formulé. Du coup je célèbre. Clarifier où je suis, nommer mes inconforts, vérifier que pour l'autre c'est ok. Une démarche simple et qui peut apporter de la légèreté à chacun.
Je nomme un peu de mon inconfort dans l'exercice, parfois j'ai senti que j'étais entrainée là où je n'étais pas.
Nous sommes joyeuses à nommer, attentives à écouter.
A la pause je vais demander un temps à Véronique pour parler de mes grands écarts intérieurs.
Je nomme mon besoin de douceur et ma difficulté face à son côté "art brut rentre dedans".
Je suis soulagée, elle m'accueille et cela me détend. Dans la journée je ne vais plus me sentir insécure et je vais pouvoir travailler en confiance. Ouf je suis soulagée.
"Nous ne sommes pas malades, c'est la société qui dysfonctionne". Des gens crient pour alerter que notre société n'est plus au service de la vie.
La souffrance vient si les besoins fondamentaux ne sont plus nourris.
L'accompagnement ici se positionne du côté de la "restauration", pour revenir à un système où il fait bon vivre.
Restauration : rendre son éclat !
Ici nous ne faisons pas des exercices mais vivons des expériences.
12h30 Fin de la matinée
Déjeuner chouette, je ne me souviens plus,.... J'ai oublié le mot "re...." bref je change de métier (depuis j'ai retrouvé, c'était reconversion), et nous parlons coopérative, association, aspiration des uns et des autres. Mais il est déjà l'heure de reprendre 14h.
Je vais faire un 14h/17h sur l'expression authentique.
Une rigolade de fou, je bugge, impossible de me relier à mes besoins. Je me marre.
Mon interlocuteur me dit des phrases horribles et je dois dire : quand j'entends..... je me sens, j'ai besoin..."
. Je suis tellement habituée à me tourner vers l'autre et chercher ce qui le motive, ou comment il est arrivé là, que je ne discerne absolument pas ce qui se vit en moi. Je me sens coupée.....
Heureusement les copines sont aussi dans la panade, voilà qui me rassure.
Véronique nous dira qu'il y a des générations de conditionnement derrière, de loyautés inconscientes..... Elle nous invite à aller voir du côté. "déprogrammation cellulaire". Elle ne nomme pas, mais Thomas d'Ansembourg nous a fait quelques retours à ce sujet.
17h30, je me dirige dans le hall ou Eliss va nous présenter sa grammaire non genrée. C'est absolument passionnant.
Détour au petit centre commercial du coin, nous dinons entourés d'enfants bruyants et speeds.
Même si Véronique nous a fait des apports théoriques sur les enfants, je ne suis pas en état et n'ai aucune envie de m'en occuper.....
Heureusement Coralie les adore et s'émerveille. Probablement que je passe pour une vieille grincheuse, j'assume. Je ne leur partage pas mes gâteaux..... et je me réjouie de prendre soin de mon besoin de calme et de non envahissement.
Je rentre me coucher, j'ai l'impression qu'il est minuit, il est 21h30. Pas un bruit dans les couloirs, les enfants dorment. ^^
Demain c'est CNV, le dernier jour !!!!!!
Ahhhhh, c'est différent et apprenant.
A suivre
Petite nuit, je range ma chambre, défais les draps, ferme la porte direction la salle de petit déjeuner où je vais admirer un écureuil faire le paon devant moi.
Apports théoriques
Une demande se doit d’être concrète en lien avec un besoin identifié, précise, située dans le temps.
La demande doit formuler ce que je souhaite, et non pas de ce que je ne souhaite pas.
Formuler en positif, le "avec" plutôt que le "sans".
Par exemple, si je dois concevoir un règlement en co-création, m’organiser pour que l’ensemble soit rédigé sans aucune négation.
Nous basculons sur un temps d’empathie à deux avec une écoute silencieuse.
"comment ça va vraiment ? »
Au moment de l’écoute, je goute l’exercice, plutôt concentrée avec mes yeux et mes oreilles, mon cerveau est calme.
En revanche, quand je dépose, je suis finalement à côté de la consigne. Beaucoup dans la tête, compliqué de me relier intérieurement. J’aurais eu beaucoup de difficulté à me connecter intérieurement pendant ce stage.
La colère
Ah, déjà et comme à chaque fois bien distinguer que colère n’est pas violence.
La colère marque une limite, un besoin qui est à nourrir ou respecter, ou prendre soin.
3 types de colère
1- Je veux quelque chose que je n’obtiens pas, je suis dans un déni de la réalité.
2- Je me dis que l’autre est responsable, il aurait dû dire ou faire, il aurait dû ne pas dire ou ne pas faire….
3- j’agis à l’opposé de ce qui pourrait m’aider. Je hurle, je crie et cela amène deux résultats au choix : ou je n’obtiens pas ou j’obtiens mais pas de bon cœur.
L’autre cède il a peur, ou se sent honteux, cela a des conséquences sur l’autre.
Pour sortir de la colère
1- D’abord OBSERVER LE STIMULUS qu’est ce qui a déclenché ma colère ?
2- ÉCOUTER MES PENSÉES , sentiments, écouter ce que je me raconte, mes pensées, mes jugements…. À ce moment là le pouvoir est chez l’autre.
3- CHERCHER LES BESOINS RACINES Quel est le besoin profond que j’ai à entendre ou faire entendre ? Objectivement, je reprends du pouvoir sur ce qui se joue pour moi.
4- Mes sentiments et besoins sont éclaircis, je peux faire une DEMANDE à moi ou à quelqu’un.
Si je suis face à quelqu’un en colère : toujours acter la colère, la girafe se colle à l’énergie de l’autre dans l’intensité.
« Est-ce que tu te racontes que…. ou Toi tu te racontes que….. »
La colère/ culpabilité est souvent reliée à des FAITS. C’est un signal d’alarme qui indique la perte de sa boussole intérieure. Nécessité de retrouver le chemin des besoins. En réaction cela peut entrainer la fuite ou l’attaque. L’impuissance face à la réalité. C’est de l’ordre de l’explosion.
La Honte / la dépression s’exprime par rapport à QUI JE SUIS, je perds mes moyens d’actions. Je suis dans la sidération, la fuite. C’est de l’ordre de l’implosion
En cas de violence, bloquer l’autre avec une intention claire de PROTECTION.
On peut aussi quitter la pièce si c’est insupportable pour ne pas devenir « spectateur »
La girafe, face à la colère, fait le choix du LIEN, pas du résultat.
« C’est quoi qui crie chez toi ?, c’est quoi cette force qui s’exprime ?
« JE NE CONNAIS AUCUNE PERSONNE HEUREUSE QUI FASSE CHIER LES AUTRES » Véronique Gaspard
Pause déjeuner
Puis jeu « no fault zone »
A deux nous posons une situation et à l’aide de cartes nous posons les sentiments et besoins. L’un a posé l’histoire, l’autre joue un personnage de l’histoire. Ici il est question de changer de place pour sentir ce qui se joue chez chacun. Fascinant résultat.
Déjà 17h tour de salle, 1mn chacun pour dire où l’on est.
Quelques "au revoir" et je file rapidement.
Je rentre de nuit et sous la pluie, je vais voir un spectacle du rire médecin, puis fêter Hélène qui devient tout terrain (44)
Rire, émotion, champagne….. je sais que je prendrais le temps plus tard de poser mes apprentissages.
A suivre dans quelques jours.
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