Après un voyage drôle et paisible avec Maguelone, Catherine, Hélène, Clothilde entre nouvelles découvertes, papotes, douces rigolades et paysages sublimes, nous arrivons à Assenois vers 17h30.
Il y a déjà du monde. J’aperçois d’abord Laurie. C’est fou, je reconnais les trois-squarts des participants, c’est carrément chouette.
Gabin est caché en embuscade dans le hall d’entrée, déjà entouré d’une dizaine de participants.
Tim et Yvain ont terminé leur installation vidéo, ils me font signe de les rejoindre pour un joli moment doux et souriant de retrouvailles joyeuses. Comme toujours les câbles disparaissent, seul un câble est gaffé au sol, les éclairages discrets au plafond, sont oubliés par une série de jolies lampes allumées le long des murs. Encore une belle installation comme je sais les apprécier.
Salutations douces avec Thomas et Valérie nos hôtes généreux qui ont choisi d'ouvrir leur maison familiale. Il se trouve que c'est un château.
Ils ont enlevé la jolie toile de Jouy rose et blanche dans la chambre que j'occupe, remplacée par une peinture unie rose. Le papier était vieux et "dans son jus". Ici comme ailleurs je m’attarde à regarder ce qui a changé.
Je reconnais une de mes stratégies pour prendre soin de moi, sentir le lieu et ce qui le constitue. C'est aussi une stratégie pour honorer ce qui a été entrepris. Parfois cela surprend mes hôtes ce besoin de partir en repérage, ce n’est pas du contrôle, ni du jugement, mais un vrai besoin qui nourrit ma sécurité intérieure. Cela me permet de m'adapter avec mes inconforts intérieurs.
Un détour en cuisine et je salue Cécile, Lise « madame gâteaux », un peu plus tard Ibtissen "ses folies algériennes" puis Marianne.
C’est déjà le moment de l’accueil dans le salon, après quelques mots nous sommes invités à partager un verre et quelques bonnes et joyeuses victuailles. Nous sommes 28 stagiaires, d’abord impressionnés, puis la magie opère et nous voilà à échanger ensemble.
Nous débarrassons et formons le cercle.
Après que Gabin nous redonne l’intention du stage, Thomas nous invite pour un tour de cercle « horlogique », chacun se nomme et se présente. À la fin, ce diable de Thomas fera un tour de cercle en nommant chacun de tête délicatement. Il vérifie que sa tête retient joliment, une belle façon d’accueillir.
En écrivant je me rends compte que ici ce n’est pas vécu comme un challenge de mémoire, mais comme l’accueil individuel précieux, alors c’est jouable. Mais je reste impressionnée.
20h30 l’heure du dîner, une soupe hallucinante de cerfeuil, puis patates au four, salade de tomates, salades de jeune pousse, courgettes au four avec une sauce à la menthe incroyable. Les repas sublimes ont repris, youpiiiii !
Je suis heureuse de connaître la plupart des prénoms de l’assemblée.
Je suis fatiguée, je pense de ouf à Fanny qui n’est pas là, le yoga de Fanny va me manquer. Je me réjouis de côtoyer de plus près Arnaud qui va seconder Thomas.
J’atterris dans la chambre du gouverneur avec Maguelone et Elena. Une grosse discussion paisible autours de nos vies et expériences, une chatte tourne dans la maison en mal de câlin. Les filles sont aux anges, moi pas. Évidemment la chatte me drague !
Il est minuit trente, pipi, les dents au lit !
Le sommeil tarde à venir, j’ai besoin de me déposer, je me sens agitée intellectuellement.
Je regarde un bout du ciel d’Assenois, les étoiles brillent plus fort, la pollution lumineuse inexistante me propose un ciel sublime.
Enfin je vais glisser dans un sommeil agité.
6h, un passage dans la salle de bain, l’extraordinaire balance m’informe que j’ai bien grossi depuis la dernière fois.
C’est l’aube, peu à peu le jour se lève. Je suis descendue pour boire une tisane, écrire, j’ai l’idée d’aller me promener.
Jean-Michel nous propose une activité douce à 7h15. Peut-être que je me laisserais tenter.
7h15, Jean-Michel tout en douceur nous invite à une séance de QI Gong, un souvenir vieux de 24 ans.
Je suis les indications avec la crainte de mes douleurs et inconforts.
Finalement, je suis en écoutant la douceur encourageante de Jean-Michel. Tim est à ma gauche nous sommes en fond de salle.
La colère arrive assez forte, le chagrin aussi. Son accompagnement doux est efficace. Je voudrais partir et résiste.
J’essaie de calmer mon intériorité agitée. Et le calme revient. Je suis branchée sur moi, mon regard traverse et ne s’arrête pas sur les gens autour. Dans notre assemblée Il me manque deux prénoms…. Audrey et …..
À la fin nous saluons selon un joli rituel.
Sandra est là, ouf. Je lui propose un câlin, elle le prend puis voudrait l’arrêter mais c’est moi qui fond en larme doucement, alors elle m’offre un grand câlin généreux, doux, et je prends, le temps de sentir ma machine traversée d’émotions se calmer doucement.
A la fois, je me remercie d’avoir pris soin de rester, d’avoir entendu mes chevilles qui tirent comme après une piqure d’insecte. D’avoir senti mes genoux douloureux, mes épaules verrouillées. Il est évident que de me mettre en mouvement m’a bouleversée. C’est pleurant dedans. Une pluie fine et douce.
Mes pensées s’envolent vers Fanny et son yoga. Je suis heureuse que Jean-Michel soit si doux, précis, si à l’écoute.
Je sens que je vais m’offrir un nouveau voyage corporel.
Déjà 8h30 l’heure du petit déjeuner
Je retrouve le sublime granola maison avec du lait de riz, 2 tartines, un café, je suis déjà fatiguée.
9h30 Exercice dehors sur la terrasse
Le domaine est splendide. Aujourd’hui je fais le lapin… après les exercices pour prendre soin du corps je reste connectée au parc.
J’essaie d’imprimer dans ma rétine les impressions, les arbres, les fleurs, les prairies, le petit lac…. Garder imprimer ce doux matin de printemps.
10 h20 dépose en grand groupe Nathalie dit « besoin de la douceur pour se déployer »…
Nous reprenons de la base aujourd’hui, le célèbre « COMMENT ÇA VA ? »
Vérifier son état intérieur avec finesse et discernement permet de transformer notre rapport à la réalité.
Et Moment " comment je me sens quand je me demande comment ça va ?"
Je me sens centrée, calme, ici tout m’invite à prendre soin, m’écouter, me connecter.
Puis nous enchaînons avec le mécanisme auto-bloquant de « la culture du malheur » qui facilite l’auto-sabotage et fait porter sur l’autre la responsabilité d’où je suis intérieurement.
Besoin de pratiquer une hygiène de conscience. Ce n’est pas bisounours, plutôt apprivoiser les difficultés et apprendre à les dépasser. Il y a des «nons » à dire et à entendre, des deuils à faire, …
Et puis cultiver le « si tu veux la Paix, cultive la Paix ! »
11h je suis fatiguée. Yves Duteil chante dans mes oreilles… j’entends une chanson dont je ne me souviens plus des paroles. Je retrouve une part de mon adolescence. Souvent je fredonnais des chansons, et quand je prenais garde aux paroles, c’était exactement le reflet de mes sentiments, comme une seconde langue maternelle que je n’utilise plus aujourd’hui sauf à quelques rares moments. Il faut dire que mes sentiments ne montaient jamais directement à la case conscience. Dans ma famille nous n’avons pas appris à dire, exprimer les sentiments. Ce n'était pas l’ordre du jour, jugé trop impudique probablement.
Nous allons échanger à deux avec Eleonore sur notre « comment ça va matinal ». Je note que là, il m’est très indifférent de dire mes profondeurs. Je note que mes voix intérieures se taisent quand j'écoute les copains. Je me sens calme.
En grand groupe je vais dire mon expérience "mon cerveau est calme" et la célébrer. Thomas facétieux « ahhhhh ben on y arrive enfin ! ».
Il y a de la complicité, de la joyeuse taquinerie. J’aime beaucoup cet homme-ci, ses délicatesses, sa façon de prendre soin, sa capacité à nous faire vivre "comme à la maison" dans ce château immense.
Ce château improbablement grand, vestige d'une réussite familiale passée est difficile à entretenir. Thomas choisit de le rendre vivant, en accueillant des groupes toute l’année.
Il dira sa joie lors de promenades nocturnes, de voir toutes les fenêtres éclairées. Il eut été plus simple de s’en séparer. Il a été plus joyeux de le partager.
Et moi je me sens privilégiée de goûter à l’éternité du calme patiemment entretenu, à savourer l’énergie qui se dégage dedans, l’aura qui se dégage dehors.
En immersion douce, j’imagine un lieu pour prendre soin en cas de burn-out, un lieu doux, sécurisé, joyeux, vivant….
Thomas nous éclaire, "nommer et discerner c’est cesser de s’accommoder de nos inconforts", une invitation à assumer et prendre soin de soi, soin de moi.
Nous terminons la matinée sur la certitude que
« tout être humain cherche à goûter un contentement intérieur de plus en plus stable, transportable et contagieux, fédérant, inclusif…. »
13h Soupe aux deux céleris, salade de carottes raisins sec,s asperges insensées, œufs mimosa, salade de quinoa, salades vertes. Échange joyeux avec Guillaume qui enseigne l’histoire/géographie en Belgique,
Et…je monte dormir une heure. Je loupe le départ pour la marche géniale dans le domaine. Besoin de récupérer de la nuit trop courte.
16h c’est le goûter avec un fondant au chocolat extraordinaire
16h30 Nous entamons LA COLÈRE
La colère un message puissant qui renseigne sur nos besoins et nous rapproche de notre fil rouge quand nous prenons le temps de nous assoire avec elle pour l’écouter.
Bienveillance c’est bien veiller, apporter des limites claires avec détermination.
Intériorité citoyenne c’est prendre sa douche psychique régulièrement pour discerner comment ça va intérieurement.
Comment gérer la colère :
1. se taire pour l’écouter et discerner ce qui se passe en moi. Quand je suis hors de moi, revenir vers moi.
2. Lui donner de la place et accueillir le chacal show qui donne la mesure de la colère et détend un peu. Souvent sous la colère se rencontre la peur, la fatigue, la tristesse, le raz le bol.
3. Décrire les faits objectifs comme une caméra dénuée d'émotion. Je distingue « les faits et l’effet que ça me fait ! »
4. J’écoute mes sentiments et mes besoins pour voir ce que la colère dit de moi. 90% des colères tournées sur les autres me ramènent à moi.
5. Voir quelles demandes je peux me faire, faire à l’autre, quelles actions je peux mettre en place pour prendre soin.
Je vais interroger Thomas sur ce qui lui a permis de s’assoirm avec ses colères.
Notre échange me fait comprendre que j’ai une fausse croyance très ancrée qui dit que la colère c’est de la violence. Que si chez mes grands-parents il y a eu de la violence physique, chez mes parents de la violence verbale, il m’est possible de prendre soin et d’exprimer mes colères dans une conscience douce et non violente. L’impression de soulager la petite Marion planquée dedans qui est à la peine depuis longtemps.
L’adulte va pouvoir oser explorer ses colères sans avoir peur de devenir « incontrôlable » ou « abîmante » pour les autres.
Bien séparer la violence de la colère.
Ahhhhh il y a du soulagement. Mes enfermements sont vieux, mes fausses croyances ancrées, je vais goûter le temps ici pour explorer.
Une colère peut être rigoureuse et sans agressivité. Génial !!!! Une partie de moi pétille.
Je gère une colère récente, et j’arrive à poser mes besoins de fluidité, douceur, limites. Ici encore j’expérimente écouter en silence. Reformuler le plus miroir possible. Et proposer des sentiments et besoins uniquement. Ahhhhhhhh je progresse mais je patine encore par moment. Je choisis de célébrer mes avancées.
Déjà 19h30 pause, le dîner est à 20h. Soupe de poireaux poivrons, dale de lentilles.
C’est bon, je me sers une assiette généreuse.
Ce soir nous regardons un film de Tim et Ivain un épisode de la série « le chemin du sacré » tourné avec Frédéric Lenoire. C'est Tim qui a fait la réalisation de cet épisode « La sagesse ».
À demain
Fragments de promenade
Couchée 23h je suis épuisée, mon sommeil est léger, l’impression de veiller allongée dans le lit. Il fait chaud. Ce soir, j’éteins le chauffage.
Réveil 6h, passage à la salle de bain puis promenade en forêt, écouter la nature en éveil. Les moutons dorment avec leurs agneaux. Ils vont se réveiller au bruit de mes bottes. Je chantonne. Plonger dans la forêt, marcher sur cette terre humide et riche. Un arrêt sur le banc pour admirer, me poser. Il pleut ? Non c’est l’humidité des arbres qui goutte délicatement.
Je reprends déjà le chemin du château, je suis vite essoufflée. Je vais m’installer pour le J2 du QI Gong. Ce matin c’est plus simple pour moi. Je constate que ma voûte plantaire est douloureuse. Je vais faire les mouvements. J’ai besoin d’être seule. Jean-Michel qui fait le tour sent que je ne souhaite pas être approchée, alors nous échangeons des sourires mais il n’intervient pas sur mes postures. Merci
Vendredi nous pourrons filmer l’enchaînement qu’il nous montre pour pouvoir mémoriser et refaire à la maison.
Je vois l’opportunité de prendre soin.
8h35 c’est l’heure du petit-déjeuner. Magnifique granola maison, merci Lise.Tartine, café, bonjour, papotes….
9h30 Thomas propose 3 tabourets hauts aux vidéastes et les voilà tout sourires, heureux détendus. Prendre soin….
« comment ça va ? » « comment ça va quand je me demande comment ça va ? » Et bien cela me détend et amène du relâchement.
Exercice dehors sur la terrasse. Le ciel est gris, le temps est doux. Le jour2 nous amène sur la tzigane, la danse du poisson berbère… mouvement du corps pour ôter les tensions accumulées. Je vois la beauté du cadre, je savoure la beauté du cadre. La joie de m’émerveiller du vivant, Thomas nous invite à trouver nos rituels quotidiens.
2eme mécanisme autobloquant
La culture de l’affrontement, les rapports de force combatifs, la culture du clash.
En conflit avec un proche cela déclenche plus d'adrénaline, j’ai raison, tu as tort, fous moi la paix, ….
Une proposition pour résoudre
1. tenter un assied-toi je souhaite de l’écoute et du respect, je t’offre mon écoute et mon respect. Je t’écoute et je me la ferme. Se rappeler qu’écouter n’est pas cautionner. Écouter s’est reconnaître le droit à l’autre à son altérité.
2. Élégance, je reformule pour vérifier que j’ai bien compris, reflet empathique. Vérifier que je ne fais pas d’interprétation. Est-ce que c’est bien ça ?
3. En retour je donne ma position, pas pour convaincre. Je ne cherche pas à résoudre un problème.
4. Nous sommes d’accord que nous ne sommes pas d’accord. Besoin de respecter le rythme, sans brutalité, prendre le temps, plusieurs jours pour laisser décanter.
5. Favoriser la co-construction, la co-création.
Beaucoup de tensions viennent de l’impatience, il est utile de travailler la patience et la confiance.
Retour sur LA COLÈRE
Je prends deux exemples, douze minutes pour chacun d'eux.
Mon pattern reconnaître comment je me place, ou ma difficulté à me positionner.
JE ne sais pas me dire, pas m’amener…
Puis échange à 3 avec François-Xavier et Audrey.
Déjà 13h c’est le déjeuner, couscous d’Ibtissem une merveille, salade verte.
Je suis de vaisselle avec Coralie et Marine. Une vaisselle efficace en chantant. Il y a de la joie, cela pétille. Nous allons terminer par un carré de chocolat. Chuttttttt une douceur offerte car nous avons bien bossé.
Je vais proposer un tarot des besoins à Maguelone et nous allons être rejointes.Partages tumultueux, difficultés d'écoute, chacun qui venait écouter met joyeusement son grain de sel… je me dis « où est ma limite ? ». Un truc joyeux va devenir poussif. Je suis mon fil, mon intention douce, je reste centrée, résiste tel un roseau à deux trois interventions que je sens un peu moqueuses. L’enfer est pavé de bonnes intentions. Garder l’intention.
16h c’est le goûter scones confiture
16h30 la reprise
Nous bouclons sur la colère, je témoigne qu’il m’est plus facile de parler de mes inconforts que de mes colères. Je vois qu’il m’est difficile de m’amener, dire ce que je ressens et l’exprimer. Il me faut parfois plusieurs jours pour comprendre que j’ai été chahutée. Sur le moment je gère, puis quelques minutes, heures, jours…. Je discerne que j’ai été bouleversée.
Nouveau chapitre
DIRE ET ENTENDRE NON
Me souvenir de la question "à quoi je dis oui quand je dis non ?"
Thomas nous invite par période de 7 ans à revisiter nos "oui" et nos "non" principaux". Je vais m’attacher à mes « oui ». Je vois que pour être aimée, validée, j’ai beaucoup dit "oui" peu dit "non." Et puis il y a eu des "oui" trop rapide, des "non" essentiels.
Je note que depuis 2013 et mon premier burn-out, j’ai commencé à me choisir et prendre soin. J’ai alors quitté un boulot pénible pour aller à la rencontre d’une équipe accueillante avec laquelle j’ai monté de beaux projets. Déjà j’allais vers l’accueil de mon authenticité.
En 2020, mon nouvel amour va m’accueillir et m’aider à percevoir que « je ne suis pas un problème ».
C’est en 2023 avec la rencontre de Thomas que je vais entendre pour la première fois « l’autre n’est pas un problème mais un humain à rejoindre. ».
Et là je vais percuter et mettre en conscience que je ne suis pas un problème. Je ne suis pas le vilain petit canard, je ne suis pas les étiquettes multiples que l’on m’a collées. Je suis moi unique, riche de ma part sombre et de ma part lumineuse.
Je suis et je vais alors commencer à me dire OUI. Me donner la priorité, essayer de comprendre. Et enfin je travaille à me départir des troupeaux de chacals qui jugent h24 tout mes faits et gestes.
C’est avec Jean-Michel que je vais partager mon travail. Nous connectons le besoin de douceur, d’accueil. Il y’a de la joie d’avoir travaillé ensemble.
19h30 je sors le tarot des besoins pour Guillaume une jeune merveille belge. Je savoure ses enthousiasmes, ses projets dynamiques, il est inspirant.
Nous dînons ensemble avec Maguelone, Sandra, François-Xavier nous rejoint. Nous reprenons les échanges et c’est savoureux. Guillaume lance la conversation et je me jette dedans. La vigilance à rencontrer, ne pas cliver, chacun apporte sa couleur et c’est exigeant et joyeux.
Un tirage de tarot à Jean-Michel une papote avec Maguelone
20mn d’un autre épisode de la série les chemins du sacré « la marche ».
Au lit demain est un autre jour. Et ce soir j’ai envie de célébrer cette rencontre forte et douce avec Thomas d’Ansembourg. Rencontre qui a, et qui continue de modifier durablement ma vie.
Fragments
Petite nuit, levée 6h30, plusieurs lever nocturnes mais le fait que j’ai coupé le chauffage m’a rendu une nuit plus paisible.
Passage dans la salle de bain puis je choisis deux textes et descends pour commencer à les reprendre en perspective de la soirée de jeudi.
Je m’installe dans une alcôve colorée et vogue la lecture. J’essaie de prendre le temps et de sentir le texte sans l’appuyer. Je suis branchée à André Loncin qui est un lecteur incroyable de finesse et qui a eu la délicatesse de prendre du temps avec moi quand j’en ai eu besoin.
Il a eu la patience de joyeusement me guider en pays de lecture. Sentir, centrer, ne pas en rajouter, ne pas faire de « sort » aux mots. Une horloge d’une précision millimétrée, il est doux calme et exigeant. Je l’ai beaucoup vu accompagner jeunes et adultes, y compris Lisa ma grande. Quand à mon tour il m’a tenue la main… des rdv précieux où j’ai pu retrouver une gourmandise des mots. Il a aussi contribué à ce que je sente plus où j’étais sans me juger. Une merveille.
Ce matin je reprends un texte délicat et je le travaille… je choisis de ne pas aller au QI Gong pour profiter de ce moment de douce solitude.
Le temps est doux, le ciel est bleu, je sors, descends la terrasse et me pause à gauche du bassin, je ne bouge pas. Dehors il y’a foultitude de chants d’oiseaux que je ne sais pas discerner.
Je me souviens de Grand-Reine ma grand-mère paternelle qui nommait avec précision les chants d’oiseaux. Elle avait un enregistreur semi- professionnel et partait en reportage. Elle faisait pour ses petits-enfants d’abord des classeurs d’histoires puis des cassettes audio dans lesquelles elle intercalait chansons et poèmes ou encore petites histoires….
Plus tard nous irons ensemble faire des interviews, je lui ferais conduire ma 4L sur les bords de la Loire, souvenirs de partages immenses entre Scrabble, jardin, promenade…
Et puis, plus vieille elle était revenue vivre à proximité, la maladie la transformant, un lundi sur deux elle était invitée chez mes parents. Encore l’occasion d’autres souvenirs bien vivants et précieux. Elle aimait écouter la Callas en fumant, s’émerveiller du ballet des grues mécaniques, raconter de folles histoires dont je ne pouvais plus savoir si elles avaient été réelles ou si elles étaient le fruit d’un mélange entre réalité et imagination.
Je goûte la douceur, profite encore du calme, le vent m’envoie des bruits d’autos au loin….
8h30 c’est l’heure du granola maison de Lise
Exercice dehors pour éveiller nos chakras, puis nous plongeons dans une journée difficile pour entendre les "non", travailler nos colères, nos peurs.
Ça nous brasse, les témoignages sont bouleversants, nous alternons joie et densité émotionnelle de fou.
Beaucoup de plaisir le midi dans un cercle de gratitudes proposés par Charline. Dire à l’autre un remerciement, remerciement sans lien avec un jugement de valeur positif ou négatif, et entendre un remerciement. C’est doux et ludique et compliqué de recevoir en gardant les oreilles et le Cœur bien ouvert.
Retour dans le chaudron des émotions et ça brasse, et ça brasse, il fait chaud la salle est fermée. Dehors le bruit d’une tondeuse pourrait gêner le tournage. Il fait chaud et les émotions sont denses. Arnaud va guider sur des exercices et un travail de discernement. Comment faire quand on est en colère ou inconfortable. Nous reparlons du vase émotionnel.
Je passe la pause et le délicieux cake moelleux au citron.
En fin de journée j’offre une tournée à deux copines. Bière, vin, besoin de décompresser dehors à l’air.
Puis retour dedans pour échanger au calme avec Laurie, Maguelone.
Nous dînons des sublimes pizzas d’Alex le boulanger. Tarot des besoins doux et ludique avec Tim, Ivain, Sarah, Maguelone, Nathalie, François-Xavier…. J’aime ce temps partagé avec Tim et Ivain, j’aime prendre soin d’eux deux, si délicats avec nous pendant les tournages. L’art d’être invisible. J’aime soutenir leur travail. Je fais des grimaces à Ivain, prends des mines d’instigatrice, bon public il se marre discrètement derrière sa caméra.
J’aime titiller Thomas, « ta cloche est à l’heure », où « ta cloche est en retard », selon que j’ai ou non terminé un exercice quand il nous rappelle.
Je vis des expériences nourrissantes ici, des bousculades saisissantes , des propositions intéressantes.
23h23 je vais dormir, je suis fatiguée, brassée, heureuse…. Demain on remet le couvert !!!!
Fragments
Levée 6h. Une nuit entre rêves et pensées.
Je file sous une douche fraîche me donner de l’énergie. Rdv au petit salon travailler le texte de Damien Noury. Je sens qu’il a mûri, plusieurs parties sont plus claires. Un peu de tisane et je sors en terrasse écouter Assenois au petit matin.
7h15 c’est le Qi-Gong de Jean-Michel, la pratique est heureuse, agréable.
8h30 au petit déjeuner nous reparlons du livre de recettes d’Assenois, la facilitatrice en moi se réveille, il y a du projet dans l’air.
9h30 dans les déposes du matin il y a l’inquiétude de la fin du stage chez les copains.
Thomas rappelle que « quand je nourris mon feu intérieur, il est transportable et il est ma vraie nature ».
L’exercice corporel se fait dehors, le ciel est gris il y a un vent plus frais. Nous allons chanter des sons, une pratique venue d’Égypte qui soigne le corps. Manifestement je n’ai plus de souffle, alors j’écoute, je prends un bain de son qui m’émeut.
Je me retrouve à l’envoi du dernier son au centre du cercle avec les copains Maguelone, Hélène,Sandra,Elena. C’est le pied d’être ensemble. Je découvre le souffle d’Audrey long et tenu.
Thomas termine, « le son et l’amour ne sont qu’un (…) le son EST le passage » extrait d’un texte de Guy Corneau.
Pause câlin et papote, je vais déposer à un stagiaire que mardi j’ai été inconfortable avec lui. Je peux lui dire que je ne me souviens pas de la conversation, que mon enjeu était de tenir face à lui car j’avais peur. Dans un énorme câlin je suis heureuse de lui avoir partagé. Je sens depuis quelques jours qu’il bouge et je peux en sécurité lui proposer un câlin et mon ressenti.
C’est bien la première fois que je dis que j’ai eu peur, à la personne responsable de cette peur. Je célèbre intérieurement.
11h15 « Est-ce que tous mes conflits sont bien des conflits ? »
C’est Arnaud qui mène la danse. « Est-ce que je suis prêt à perdre la relation, qu’est-ce que je souhaite gagner individuellement ?
De la nécessité de choisir ses guerres et ses combats.
Le conflit est un espace de débordement intérieur.
Arnaud prend l’exemple de dîners réduits à des champs de bataille de reproches, là où le besoin serait de l’enchantement.
Exercice d’auto-empathie : Je prends deux trois situations et décèle l’évidence de mettre de la conscience sur ce qui se joue intérieurement.
Besoin de sécurité
Je mesure que je vais pouvoir commencer à dire quand je suis inconfortable « là je me sens oppressée, mal à l’aise, est-ce que l’on peut reprendre autrement, sinon je préfère remettre à un autre moment. »
Me protéger … c’est avec Nelly avec qui je fais l’exercice et que je nomme le « besoin que l’on prenne soin de moi et le besoin de douceur ».
Ahhhhh je comprends les liens avec Francis cette merveille qui sait accueillir mes angles morts sans que ça lui pèse et sans me faire sentir que ce n’est pas ok. Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi, mais d’accueillir que probablement je ne peux pas faire autrement à ce moment là. D’ailleurs il y a toujours un temps où je viens poser ce qui s’est passé pour moi.
Je célèbre que le stagiaire avec qui j’ai été parlé de mes inconforts dépose au groupe qu’il a compris et ouvert les yeux sur une stratégie dont il n’avait pas conscience. Il utilisait ses connaissances pour nourrir son orgueil et metre en place des stratégies inconscientes pour prendre le pouvoir sur les autres.
Célébration !
Je suis touchée profondément, je constate qu’entre nous il n’y a plus l’appréhension des premiers jours mais une douce complicité. Un truc d’amour inconditionnel qui nous relie. Et je vais le remercier, il est le premier à qui j’ai nommé….. en plus il a pu entendre et en faire son miel ! Célébration !!!!!!
Thomas apporte de l’éclairage sur les parts intérieures, le self. Les « comment ça va régulier » permettent de mettre à jour l’état de nos parts.
Qui gouverne mon navire ? Discerner évite les submersions.
Une amie qui a eu une prise de conscience importante et douloureuse choisit de quitter le séminaire. Elle me prend à part. Mes parts sauveuses sont activées, puis j’accueille qu’elle a la responsabilité de ses choix. Je prends le temps de l’empathie, de l’écoute, de faire des propositions de ce que je sens. Intérieurement je suis assez surprise de me sentir calme et tranquille.
Je vais sombrer quand je comprends qu’elle n’annoncera pas son départ aux organisateurs. Cela me semble impossible. la "petite Marion" en moi prend le lead intérieur et je fonds en larmes et finalement j'interpelle un organisateur en sa présence pour dire qu’elle s’en va.
Évidemment elle est en colère, elle se sent trahie, elle part.
Moi je ne souhaite pas être dépositaire d’un secret que je n’ai pas demandé, d’une embrouille…..
Elle a appuyé sur un de mes boutons d’activation…. Se rejoue d’anciennes histoires où j’avais fait le choix de ne pas être dépositaire de secrets de famille.
Elle part et me voilà dans des pleurs à gros bouillons. Il me faudra deux jours pour que je discerne que c'est un enfant en moi qui a ag et non pas l'adulte dans son self qui pouvait la laisser partir, puis informer les organisateurs paisiblement.
Gabin va m’accompagner et m’offrir de l’empathie. Je loupe tout un long moment d’activité … à la pause je cherche le goûter. Ahhhh ce n’est pas l’heure du goûter que nous avons déjà pris. Je sens bien le besoin du goûter sucré comme réconfort.
Je reprends dans la salle à l’écart du cercle, je me sens fatiguée. Je me pose à côté de Tim qui filme sur un canapé confortable. Calme, calme, calme.
Cette histoire vient me chercher à plusieurs endroits :
Je fais l’exercice en décalé sur : prendre une personne avec qui l’on est en conflit et me rappeler : quels besoins nourrit cette personne en dehors des moments de conflits ? Qu’est-ce qui est beau en lui ou elle ?
Je vais nommer, partage, communauté, connexion, apprentissage, découverte, liens
Ce qui est beau c’est la différence culturelle, la joie, le sourire, la volonté de discernement, les projets…
Parfois c’est la stratégie qui peut créer du conflit, dans une même situation, nous pouvons mettre en œuvre deux stratégies différentes.
Je repense à la découpe du poulet qui nous a valu un moment épique avec Francis et je souris !
Revenir à la relation c’est poser les besoins, la relations d’abord mais pas à tout prix. Toujours revenir à moi et consulter ma boussole intérieure.
Nous travaillons sur le SILENCE et la BOUDERIE
Qu’est ce qui fait que je remonte mon pont-levis ?
Beaucoup de gens blessés par leur tentative de communiquer s’empirant dans le silence car elles ne savent plus comment faire. Besoin de rentrer dans leur citadelle.
La bouderie permet le ressourcement, la prise de recul, la reprise de la maîtrise de moi-même.
Quand on se parle à mi-mots on se comprend à moitié.
Il m’arrive de rentrer dans ma tour de Babel. Une tour de Babel bien fermée. Alors je n’aime plus les autres. Cela m’invite à chercher le pourquoi de cette affirmation qui me surprend toujours. Et du coup je descends dans mon puits, invariablement je trouve un désamour pour moi, puis quand je descends encore je trouve le nœud de ma contrariété. Et…. Dès que j’ai la compréhension, la douceur revient, je peux ré-ouvrir et expliquer où je suis et ce qui se passe. Je célèbre que mon chéri accueille mes mouvements sans inquiétude. Il a vu qu’à chaque fois je donnais de l’explication quand je le pouvais. Il a vu que ce n’était jamais tourné contre lui. Du coup en me laissant où je suis dans mes enfermements, il me donne le temps dont j’ai besoin pour discerner. Il a senti avant moi ce processus et l’a accueilli avant que moi même je ne comprenne le début de mes rouages.
Aujourd’hui je me dis qu’en cas de fermeture, j’essaierais de nommer que je ne comprends pas ce qui se passe et que j’ai besoin d’un temps tourné vers moi.
Ma gratitude pour Francis est infinie. En m’accueillant de la sorte il a créé l’espace de sécurité suffisant pour que je puisse commencer à me regarder plus tranquillement. Je me suis longtemps vécue comme un problème pour moi et les autres. Il a été mon point de départ de réconciliation.
Puis la CNV est arrivée pour mettre en conscience les mécanismes de résiliences.
Apéro Repas, légumes rôtis, soupes…. Tout est délicieux
22h le spectacle démarre ! C’est soirée cabaret au château
Ceux qui le souhaitent vont lire un texte, chanter, faire un tour de magie, raconter une expérience, refaire un sketch, ce soir Devos, Desproges….. c’est beau, tendre, émouvant, ludique…..
J'ai proposé d'accompagner Charline qui présente le spectacle. Je n'avais plus présenté depuis le 17 avril 2022 date de mon dernier spectacle à Nangis. Je fais attention à ne pas prendre le lead, vérifie que Charline vit bien le duo. Elle a de bonnes idées.
Quelle merveille que cette soirée, toute douce.
Thomas reprend un extrait "les gens qui doutent" d'Anne Sylvestre, c'est une belle surprise. Je souhaitais la chanter et j'ai oublié, je comprends pourquoi il fallait que j'oublie ;-)
Je vais finir par une grande papote partagée et il est déjà 2h…..
Au lit !
Fragments
Levé 6h37, je rédige le compte-rendu de la veille, range mes affaires
7h dernière toilette Assenoise
8h30 petit-déjeuner avec de doux partages joyeux
9h30 réveil corporel avec Arnaud
10h nous reprenons avec Thomas pour clôturer l’atelier bouderie de la veille.
Arnaud nous rappelle que Marshal Rosenberg le fondateur de la CNV disait : « dans la vie il y a un choix à faire, être heureux ou avoir raison , les deux ne sont pas forcément compatibles »
Enfin nous basculons sur L’ÉMERVEILLEMENT
« c’est la joie qui fait sens et le sens qui fait joie »
« Nous sommes aveugles, aveuglés par le visible » vieux sage orthodoxe
Voir ce qu’il y a au delà de l’immédiat et percevoir le subtil.
Thomas nous décrit des scènes d’émerveillement, d’enchantement….La vraie réalité cachée par le quotidien. S’émerveiller donne de l’énergie.
Dans les gares, aéroports, sur les quais, dans la rue regarder les gens comme des merveilles en routes….
Pour avancer nous avons besoin de deux choses
Besoin d’inspiration, de souffle pour sortir de mes enfermements.
En sanskrit Spire= le souffle
Cultiver la gratitude, les rêves. Et détailler ce que je vis pour être vivante en conscience et avec authenticité.
Exercice
Décrire un moment d’émerveillement.
Je pense au spectacle « Face de cuillère » de Lee Hall mis en scène par Alain Batis de la compagnie La Mandarine Blanche.
Une camarade dépose sur son père et je me mets à tousser. Je suis contrariée de sortir et ne souhaite pas interrompre son partage mais je dois reconnaître que ma toux s’accentue. Je sors le plus discrètement possible.
Une fois dehors je tousse trois quatre fois vigoureusement et je comprends que je ne souhaite pas entendre son partage. Fin 2017, mon père a été longuement en réanimation et j’ai compris, que si j’avais été confrontée à la mort plusieurs fois et qu’il me semblait que j’étais ok, détendue, paisible, … sur ce sujet, et bien concernant mon père pas du tout.
Et en ce mai 2024 je mesure que ce que j’avais pris pour une préparation en 2017 ne m’a préparée à rien. Je célèbre de ne pas m'être imposée d’entendre ce que je ne souhaitais pas entendre, je célèbre d’avoir entendu mon corps, et pris soin. J'accueille que c’est mon corps qui m’a sonné pour prendre soin de moi.
Ah....... Voilà qui fait sens.
Plus tard j’irais échanger avec ma camarade pour vérifier que tout va bien et expliquer mon départ de sa contribution.
11h pause
Puis exercice sur comment nous vivons le parcours ICI
Partage : je vais faire deux interventions. En séminaire en présentiel c’est incompréhensible de ne pas voir Fanny Proux et son yoga. Je l’ai tellement associée a mon expérience CNV… elle me permet de me connecter merveilleusement au corps avec une dimension spirituelle, avec douceur, précision….
Et enfin je vais tenir mon pari, fait dans la voiture à mes compagnes de voyage. En presque clôture je vais dire : « ce parcours… il est ouf de la touffe! »
Et me voilà ravie tout à fait ! Une des expressions reçues de Clothilde qui m’a tout à fait enchantée.
13h déjeuner
Achat de douceurs Assenoises, pain d’Alex, Cookies de Lise, gâteaux d’Ibtissem. Je ramène ma voiture dans la cour pour que mes amies de voyage rangent leurs affaires. Je suis de vaisselle, instants joyeux avec Philippe et Éléonore. Efficaces et drôles, je sens de la joie, de l’excitation, je virevolte blague, chahute, et c’est joyeux dedans. Il est l’heure de la méditation guidée de Thomas, il nous emmène en promenade dans le domaine, je dors, me réveille, dors, me réveille, j’ai du mal à suivre, j’ouvre les yeux et profite de ce moment doux et paisible.
Thomas nous a glissé une carte postale du château d’Assenois, il y est écrit « un coin pittoresque ». Comme en colonie de vacances, il nous propose de nous écrire à nous même.
3mai 2024
« Je poursuis le lent travail de déconnexion. Ici en ce lieu, tout est calme, luxe et sérénité. Tout est calme, douceur et sécurité. Mon corps, mes organes, ma tête, je vous adresse mes salutations. Je vous vois et je prends soin. Je tâtonne encore mais j’avance sur mon chemin pour vous rejoindre.
Que la conscience de la paix nous guide » Marion
Un tour de bilan, l’émotion est là, je célèbre mes avancées, Thomas, Tim, Yvain, Gabin, Laurie, Cécile, Lise, Ibtissem, Marianne, les compagnons de travail, François-Xavier, Philippe, Guillaume, Jean-Michel, Charline, Sandra, Nelly, Clothilde, Catherine, Pascale, Maguelone, Audrey, Nathalie, Laureline, Joelle, Hélène, Coralie, Sarah, Sandra, Éléonore, Bénédicte, Stéphanie, Marine, Valérie, Elsa, Henriette, Elena.
Photos-souvenirs puis, c’est déjà les aurevoirs, les derniers câlins, le cœur rempli.
La voiture est chargée, nous repartons vers Paris pour un voyage ludique rempli d’une envolée de chacalettes en joie, de blagues carambar, d’échanges de vidéos, sonsJe dépose les filles gare de Lyon.
21H20 Seule, je prends le temps d’appeler Francis pour lui partager où je suis, à la fois sur la route et dans mon cœur. Ils m’attendent à la maison Laura, Valentin et Bibou, la page séminaire peut se refermer. Je vais laisser déposer et voir ce qui remontera dans quelques jours.
Merci à chacun qui m’a lu, étonnamment c’est aussi un soutien dans mes découvertes que de vous les partager.
Francis, Lisa, Laura, Valentin...
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