Départ à 14h30 de Torcy avec Hélène et Françoise. La joie d’échanger avec Françoise sur l’état de la France, ses voyages dans le monde, mes interrogations. Ancienne avocate elle célèbre les avancées tout en déplorant certains reculs. C’est passionnant.
Arrivée à Assenois
Il pleut, l’allée a été recouverte d’un gravillon gris, ma voiture ne touche plus par endroit. Je retrouve avec bonheur Sarah, découvre de nouvelles têtes. L’accueil est joyeux, je me sens épuisée et excitée. Tisane, abricots, noisettes, salutations joyeuses de Cécile et Lise. L’une cheffe cuistot, l’autre cheffe desserts. Le joli robinet du rez de chaussée a été changé. Il était beau, d’origine "1913", mais fuyait beaucoup. Le nouveau est beau, je suis soulagée que la fuite ne soit plus.
Apéro d'accueil tous ensemble, le temps est triste, nous sommes à l'intérieur au coin du feu, le jus de pommes, le houmous maison sont délicieux …tout est déjà bon.
Nous formons des groupes de compagnonnage pour la semaine. Je suis avec Sarah, Philippe et Nath.
Puis dîner : soupe, tagliatelles de courgettes, spaghettis, tomates rôties, parmesan, salade verte. Les desserts seront servis au goûter.
Déjà 21h Thomas nous donne le programme.
Notes à la volée
Vers où veut-on aller ? / c’est la joie qui fait sens et c’est le sens qui fait joie. / SENS signification sensation….
Travailler les enjeux agréables :
SENTIR par où la vie passe et reproduire par où la vie passe, devenir chacun enchanteur de nos vies.
Co-créer, créer de l’enchantement. Un besoin ! Ne pas être aveuglé par le désenchantement du moment, c’est un moment.
Besoin de recréer de l’enchantement partout où nous sommes. / Pivoter sur ma vis intérieure d’Archimède.
Quitter une vie peut-être moisie pour une vie choisie
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
« Voilà vois-là ! Le menu de l’auberge campagnarde. » Et ici j'entends la voix de Thomas et son VOIS-LÀ voilà si caractéristique.
Quelques règles communes
Habiter notre vie intérieure comme une chambre de bonne avec l’intelligence du logiciel logico-mathématique, tout est petit et j’étouffe.
Si je pousse les cloisons alors je tombe dans un palais magnifique. Quand on est coincé on ne se rend pas compte que l’on habite un château,
Habiter son château intérieur fait de la place pour soi et les autres.
Travail 20 mn en Groupe de compagnonnage autogéré avec Sarah, Philippe, Marion, Nath, ces groupes servent à déposer de la journée traversée. Quelles sont nos intentions, appréhensions, attentes, projections....
Pas de partage hors du groupe de compagnonnage.
Je célèbre de travailler la joie dans cet ambiance feutrée, le ciel est gris et bas, il pleut. La montée des fascismes en France me terrifie, c’est le bon moment pour muscler ma joie intérieure, choisir ce que je désire vivre.
Je me rends compte que je cultive le ET. Professionnellement, certainement diriger une équipe culturelle ET développer le projet de coopérative CNV.
Je mesure la réparation intérieure, je goûte le chemin parcouru, je célèbre Francis qui au quotidien m’aide et me soutient avec tellement d’amour.
Un peu de dépose en grand groupe et au lit. J’organise la chambre bleue, ma machine à respirer, mon chargeur, la salle de bain.
Demain je vais chercher Maguelone à la gare et notre groupe sera complet !
Joie joie joie
« Moins je dis, plus je vis. » nous dit Arnaud et si c’était mes derniers retours écrits de séminaire ?
A suivre demain !
7h debout
8h je vais chercher Maguelone au train à Libramont. Temps de brouillard épais, j'ai aussi la mission d'acheter une serviette éponge pour Sarah…Il est tôt, je tape centre commercial, rien.... finalement je vais trouver ALDI, LIDL. J'attends sagement l'ouverture du magasin, et je déambule un peu inquiète.... ce n'est pas le magasin idéal où je suis certaine de trouver des serviettes éponges. Au détour d'une allée je tombe sur un lot de serviettes blanches. Je les prends et pars en quête pour en trouver des colorées. Je vais parcourir tout le magasin, il n'y en a pas d'autres. Rien ni de couleur, ni blanche. Je célèbre que dans ce magasin-ci, choisi au pif, il y avait qui m'attendait un lot unique de serviettes éponges pour dépanner Sarah. Je me réjouis de cet incongruité ! Ravie je vais prendre des croissants pour cueillir Maguelone à la descente de son train.
Trajet de retour tranquille avec Maguelone, les nappes de brouillard se lèvent un peu, nous arrivons pile à l’heure pour démarrer le séminaire.
9h30 « L’être humain aime contribuer » Arnaud
3 respirations pour s’ancrer ici et maintenant, comment ça va ? de l'importance de prendre le temps de me poser, cela me tranquillise et m’apaise directement.
Tour de piste horlogique
Thomas, Arnaud, Gabin, Maguelone, aurélie, Géraldine, Émilie, Hélène, Véronique , Marion, Florence, Pierre, Thérèse, Brahim, Sarah, Françoise, Françoise, Guillaume, Philippe, Christine, Sylvain, Pascale, Nath, Élodie , Valérie, Laurie
Une semaine de clôture accomplissement.
Temps d’attention au corps, exercice de lenteur
Prendre soin de sa santé. C’est miraculeux d’être en santé, de tenir debout, sans handicap, pour des gens c’était leur dernière nuit. Être vigilant sur ce qui est, ce qui existe. Entrer dans le corps et bien l’accorder. Avoir autant d’attention pour le corps que pour le Coeur.
Ce temps d’attention au corps amène de l’expansion, de l’ouverture, du discernement pour pouvoir me réaligner si besoin.
L’intention est de ne pas subir mon état, mais d'agir pour que le corps soit en expansion, ouverture, confiance.
De quoi serais-je donc séparée ?
Retour d'exercice, échange avec Véronique et Françoise
De mon côté, Prendre le temps me fait du bien, être là pour prendre soin. je note mon plaisir de me laisser guider aussi par la voix de Thomas.
Comment ça va ? Comment je me sens ce matin, qu’est ce que ça dit de moi ?
Qu’est-ce qui va bien ? Toujours commencer par le positif
Qu'est-ce qui va moins bien ? (Sans intention de résoudre.)
Comment je me sens quand je prends ce temps :
3 règles pour le vivre et partager ensemble
1. Lever le bras est un appel au silence
2. Pour indiquer que l'on ressent la même chose, que l'on partage ce qui est dit : Applaudir en silence à la façon des sourds pour ne pas perturber de façon sonore les déposes
3. Envoyer de l’empathie "pshiiiiii-pshiiiiiiiii" envoyer les mains vers celui qui dépose avec douleur.
Échange par deux Pierre/Marion
Différence entre ce qui se dit, ce qui se sent.
1. Comment je me sens quand j’exprime comment je me sens ?
Cela me permet d’affiner ce que je sens
Quels besoins sont nourris ? Besoin de clarté, discernement, poser, déposer
2. La personne qui écoute, écoute pendant 5mn sans m’interrompre. C’est chouette
3. La reformulation sans jugement, sans conseil, sans solution, faire des demandes claires pour pouvoir dire sans être interrompue, jugée, ….
Le plus beau cadeau : la fermer, écouter, ne pas chercher à résoudre.
Être en présence, le lien d’abord, le résultat ensuite.
C’est le lien qui amène le résultat.
4. Le reflet miroir ou perroquet
Rester avec ce qui a été dit
Je peux écouter sans intervenir. Ne pas sauver, ne pas conseiller. Ahhhhh ! Cela reste compliqué.
5.Le reflet empathique : tu te sens triste car tu as besoin….
« Je me relie à ce que la personne vit plus qu’a ce qu’elle dit ! » Thomas
Patrimoine de besoins rencontrés ce matin :
Douceur, considération, partage, accueil, paix, appartenance, joie, connexion, travail, soutien, sérénité, bienveillance, lâcher prise, confiance, spiritualité, harmonie, clarté, gratitude, ouverture, alignement, cohérence, présence, réalisation, tendresse, simplicité, expansion, apprentissage, sécurité, sens, amitié, chaleur, authenticité, écoute, beauté, magie, ….
… liste sortie suite à un moment d’attention à l’humain que nous sommes.
Les besoins ont d’abord et le plus besoin d’être identifiés. Fréquenter nos besoins permet de, petit à petit trouver des stratégies pour les nourrir. Aujourd’hui nous travaillons à bien discerner et muscler nos radars intérieurs. Tout est en nous, mais nous ne le savons pas. Il est important de ne plus nous définir par rapport à l’extérieur, les diplômes, l’avis des autres, …. Constater que plus je connais l’humain en moi plus je connais l’humain dehors.
Nous rejoignons la nappe phréatique de besoins partagés par l’humanité.
Il y a la nécessité de comprendre mes enfermements, de clarifier où je vais. Quel est mon souffle, mon élan ?
11h45 Pause : Dattes medjouls un délice
Découvrir la série belge Baraki (préconisation de Guillaume)
12h10 exercice
Regarder tout les endroits qui sont déjà nourris
1. Une situation pendant laquelle la cnv a pu me soutenir. M’affirmer, poser une limite.
2. Qu’est ce que ça me fait de me relier à ce qui s’est passé ?
1. Dans une institution, la responsable en colère. Quand la femme vient m’agresser, « vous ne devez pas me squeezer »… je discerne sa colère, et je choisis de lui parler de moi et de mon intention de faire avancer le projet. Tout ça avec le sourire et mon énergie que j’ai réussi à ne pas altérer malgré sa violence. Je reste centrée. Du coup elle est hésitante et finalement elle sourit, la conversation est close.
2. Quand j’y pense, je célèbre de n’avoir pas pensé ma réponse qui ,si elle a été spontanée, ne ressemblait pas aux réponses habituelles d’hier. Je célèbre de n’avoir pas pris à mon compte sa violence, de ne pas avoir cherché à résoudre. De ne m’être pas sentie responsable de sa violence. finalement j’ai parlé de moi sans prendre en charge son côté désagréable et sans culpabiliser de la laisser où elle était.
3. Mon Sentiment : paisible, joyeuse, heureuse, soulagée
4. Besoins nourris : m’écouter, me ramener moi, me respecter moi, non jugement sur l’autre.
2x 8 mn pour partager / Re Pierre/Marion / A l’écoute, reformuler si utile et proposer des sentiments et des besoins
Moment de récolte en grand groupe
13h à table,
Ibtissem est revenue des fêtes de l’Aïd, youpiiii, elle va cuisiner ses merveilles.
14h15 départ pour certains pour une marche silencieuse. Je choisis de rester pour travailler en cuisine sur le livre des recettes, l’occasion de fous rires avec Cécile et Ibtissem.
16h goûter
Fraises sur un lit d’abricots et petit biscuit citronné exquis ! Nous arrivons à profiter de la terrasse sous un rayon de soleil !
16h40 reprise
Comment je me sens ? Et petit tour de dépose. Moi ça va !
Exercice Arnaud
Expérimentation de la CNV, me mettre en lien avec l’autre sans un seul mot.
Épaule contre épaule
A: choisir une situation joyeuse
B : être présent simplement et rejoindre l’autre est-ce que tu es serein ?….?
Jeu avec Sarah, compliqué de se relier car beaucoup de monde.
Retournons vers le fil rouge intérieur
NOS RÊVES
Quelle place laisser aux rêves dans mon enfance ?
Beaucoup de lectures, beaucoup de spectacles, autorisation de chanter dans une chorale adulte dès la classe de sixième. Grande liberté pour aller chez Misette ou Grand-Reine (mes deux grands-mères).
Fête de 1981 la gauche au pouvoir le rêve des parents qui se réalise
Quel rapport aux rêves dans l’enfance ?
Aller aux sources de la Seine une épopée familiale d’été, Aller à Lego land, Le Portugal…Lagarandrie = le soutien
Moi mes rêves ? Je ne sais pas, je chantais
Sentiment : école un grand paravent sombre et compliqué
Besoin de sécurité, soutien,
Mes rêves de 7 ans en 7 ans
Souvenir de rêves ? Partage avec les parents, les frères et sœurs ? Des partages ?
0-7 rêve de sauver le monde ?
7-14 je ne sais pas, déléguée de classe, un peu à part, je sais m’exprimer. Rêve de justice probablement, justice sociale déjà ? La gauche au pouvoir la joie des parents. J’adore lire les livres avec des héroïnes, l’aventure !
14-21 chanter avec la chorale Rendez-vous au point d’orgue.
21/28 militante, secouriste, etc….
Rêve : ouvrir un lieu de vie
28/35 direction d’équipes, peu de place aux rêves, je vis un métier de rêve
35/42 rêves
42/49 mise en place de projet dingues, tout est possible, alignement
49/50 : Rêve d’indépendance, d’autonomie ´, de refaire du sens autrement, prendre le temps….
Je peux partager les rêves avec les copains, pas avec mes sœurs, plusssss avec mes grands-mères, avec mes parents je ne crois pas beaucoup. C’est plus « qu’est ce que je vais faire plus tard ». Quels sont les rêves de mes sœurs, je ne sais pas.
Nommer mes rêves
Binôme Maguelone / Marion
Agréable d’écouter Maguelone
Moi ça m’a agacée de nommer mes rêves. Finalement je me sens coupée dedans, comme en protection.
Retour en grand groupe et dépose de fin de journée
Clôture avec deux grandes respirations
Et un temps en sous-groupe de compagnonnage.
Repas à 20h
C’est bon, nous dînons dehors avec un gilet mais sous un léger soleil.
Nous papotons, faisons connaissance des nouveaux. Fin de soirée dans un long échange avec Gabin. Quelle suite à ce premier parcours ? La mise en place du second, et surtout laisser déposer la mayonnaise du premier pour sortir des attentes et trouver les élans.
23h30 Maguelone dort, il est temps d’éteindre pour entamer la poursuite demain !
Levée 6h
Un peu d’écriture, puis arrivée progressive de chacun chacune. Une papote joyeuse avec Guillaume l’occasion de regarder le clip d’Alexis HK "Ronchonchons", sourires du matin. Sarah célèbre son travail matinal sur l’écoute de ses parts grâce à l’ IFS (Internal Family System).
Un petit déjeuner de compétition préparé par Lise. Granola, fromage blanc aux fruits, café, tartine, fromage, jambon fumé : c’est bon !
Papotes papotes et il est déjà l’heure d’ouvrir la journée avec Thomas.
Écoute de musique ce matin une suite pour violoncelle
Un long moment d’écoute douce qui centre dans un silence de qualité, un silence rempli de chacun chacune. et c’est agréable.
Comment ça va ? Et dépose du matin.
Définition de Thomas du rêve
Le rêve : c’est vers quoi je tends de tout mon être. Des formes concrètes, le voyage, la rencontre, mais aussi une teneur d’état, l’état crée la matérialité et la matérialité crée l’état.
Exercice dehors
« Nous ne sommes séparés que par nos pensées cloisonnantes. »
Le temps est doux, quelques fraises des bois, les rosiers sont en boutons, l’herbe est haute dans les champs. L’énergie du domaine est là. Et je me rappelle avec émotion que ce lieu est l’un de mes endroits soutenants. Quand je patine intérieurement, j’appelle l’image du parc d’Assenois et cela contribue à m’apaiser. J’ai beaucoup de gratitude pour cette connexion vivante et soutenante.
Nous appartenons à plus vaste que nous.
10h30 Exploration du rêve
Décoder la liste des rêves, qu’est ce qui serait nourri en moi, si le rêve se réalisait ? Quels besoins seraient nourris ?
Mes rêves nommés hier
Besoins nourris :
Expression, partage, connexion, complicité, sens, inspirer les autres, être inspirée, réalisation, création, découverte, joie, amour, confort, autonomie, liberté, nourrir la filiation, doux liens ou liens doux, soutien, co-création, bonheur, lumière, nature, énergie, douceur, tranquillité, coordonner, amitié, relation douce au temps, nourrir les relations, choisir les relations, prendre soin de moi, confiance.
Goûter l’expérience de la confiance dans la responsabilité de chacun dans ses choix.
Comment je me sens : joyeuse, mieux ouverte au monde
Il existe beaucoup de stratégies pour nourrir les besoins repérés. Possibilité de les classer par intensité pour voir comment ils sont chacun nourris ou en creux.
Échange avec Françoise de Colombie britannique Elle est nourrie par les vidéos qui l’ont faite cheminer. Un bel échange paisible.
Retourner la chaussette quand apparaît des pensées limitantes.
Piste courte de danse
Déjeuner très bon, Vaisselle avec Sarah et Ibtissem
Temps tarot des besoins avec Françoise, Thérèse, Aurélie et Guillaume
Au goûter : un gâteau magnifique aux fraises
16h40 reprise
Comment ça va ? : Fatiguée, joie des nouvelles rencontres
Un temps de calme et de centrage est apaisant, même s’il me fait sentir ma fatigue.
2x20 mn à deux : Emilie / Marion
Nos danses sur projet de fondation et de coopérative, sur la terrasse, nous profitons un peu, il ne pleut pas.
Joie de la danse qui était plus simple que les premières fois que j’avais expérimenté ailleurs.
Importance de lâcher la compréhension logique pour aller dans un discernement plus fin. Pour se connecter à la profondeur, l’intensité, la durée, l’ampleur !
3 chaises
Donner la parole aux différentes parties de nous
Sortir de la pensée binaire, divisante, cloisonnante. Rendre fécondes les polarités.
Exercice de démonstration au centre avec Thomas / Françoise
Je célèbre la tranquillité sereine de Thomas qui recentre sur sentiment / besoin /empathie pour rassurer le chacal et c’est ce qui permet au self de trouver une troisième voie.
Exercice de démonstration avec Géraldine / Thomas
La clé, ne pas avoir de projet pour l’autre qui chemine , ne pas chercher à résoudre, offrir sa présence, l’empathie, proposer des sentiments, des besoins rejoindre l’autre et c’est tout !!!! Et c’est ce qui fait le TOUT.
« Ma course éperdue contre le temps est perdue ! » Thomas Une clé importante est d’accueillir le temps que prend le processus.
Aujourd’hui je suis toujours impressionnée par l’empathie de Thomas, sa qualité d’être, confiant qui toujours rejoint sans jamais chercher à projeter une solution. J’aime nos moments de complicité tranquille.
Aujourd’hui c’était une journée où j’ai processé très consciente de mes limites, et consciente aussi de mes avancées.
Je suis en chemin. Je m’accorde de la douceur, je me sens en vacances un peu, je rencontre. Je ne vais pas en profondeur en ce moment. Mais je me détache un peu, je calme mon intériorité, je me détache, j’écoute aussi.
Une femme m’a remerciée d’avoir accepté d’être filmée cela lui a permis de jolies avancées. C’était émouvant de recevoir son témoignage puis d’échanger ensemble.
J’ai démarré le travail pour créer le livre des recettes d’Assenois et ça, ça me met en joie complètement.
Ahhhhhhhh ce soir la vie est belle !!!!
22h50 au lit !
Petit déjeuner avec Guillaume, Christine, Sylvain
Moi : « Dis Thomas tu ne veux pas allumer la lumière dehors ? »
Thomas : « c’est un automne éternel »
Moi : « où est la belle au bois dormant ? »
Thomas : « c’est toi, on t’attendait ! »
Musique violoncelle, qualité du silence
Comment je me sens ? Heureuse d’être pieds nus et de sentir la moquette sous mes pieds, en joie d’être dans un fauteuil confortable. Un peu mieux reposée d’une belle nuit de sommeil, encore fatiguée. Détendue de rencontrer de nouvelles personnes et que cela soit joyeux !
Le chant des voyelles
Douche sonore, j’adoooooooore, en vie, envie de faire des harmonies. Je sens que je ne tiens toujours aucun son. J’ai beaucoup donné, dit et je me sens émue du plaisir d’écouter, du bonheur de recevoir.
Retour : Françoise / Brahim/ Marion
Exploration des rêves
Avec l’accueil des différentes parties de moi
Me donner de l’empathie, et de l’auto empathie. L’idée est de reformuler les besoins et sentiments entendus
Modélisation Arnaud / Pierre
Hier je parlais du manque de lumière dans la grande salle, et aujourd’hui je constate que l’un des plafonniers est allumé de mon côté. Alors je souris et je me sens soutenue.
11h pause tisane, figues, échanges en cuisine avec Cécile et Ibtissem
11h10 Sarah / Pascale / Marion
Exploration des rêves 3 x 20mn
D’abord Pascale et Sarah
Mon rêve
Vivre paisiblement durablement avec moi.
Sublime connexion guidée par Pascale et soutenue par Sarah. Je note que mon rêve c’est garder la connexion de qualité à mon intériorité.
Je sens que parler avec mes parts entraîne instantanément des haut-le-Cœur violents.
C’est une émotion désagréable que j’ai pu accueillir directement et dont j’ai pu prendre soin sans me fermer d’abord.
J’ai pu m’accueillir. C’est possible car Sarah me soutient avec son regard, "zéro jugement". Juste une présence douce et efficace.
Fin d’exercice :
Je demande un câlin à Sarah, besoin de sécurité de soutien je me sens vulnérable.
Des copains ont besoin de légèreté et demandent une pause danse. Moi je n'ai pas envie, cela me met en inconfort, j’ai besoin de rester connectée là où je suis. Je sens de la fermeture.
Puis ce diable de Thomas, que j’aime infiniment, choisit une musique que je peux rejoindre, une musique qui fait sens, une musique politique.
Musique Alexis HK « dis-leur que l’on s’aime »
Temps de danse et je lâche.
Je pleure, je pleure, beaucoup d’émotion de connexion.. beaucoup de peurs de retour dans la vie professionnelle.
Je peur de connexion, je pleure de connexion. Maguelone me rejoint, elle est là, elle me soutient, me tient les bras délicatement. Elle m’accompagne dans mon émotion, elle est présente et l’envie de danser monte tranquillement. Je sens que je me détends Et probablement que je pleure aussi la joie de cette connexion là avec cet humain qui m’offre tant avec simplicité et générosité.
Je suis heureuse de mes apprentissages, je célèbre mon chemin d’apprentissage.
Je nomme que ma clé c’est L’ ACCUEIL !
Et je déborde d’émotions, je me sens pleinement connectée à " ici et maintenant".
Retour au calme, en grand groupe. Thomas qui a vu mes pleurs m’invite à déposer ce qui se passe. Et je dépose où je suis. Je me sens un peu confuse mais je célèbre sa délicatesse à me laisser me déposer.
Accepter de Côtoyer mes inconforts qui me parlent de moi et d'où je suis. Aller contre la société de « consolation » qui pousse à consommer, magasiner sans jamais écouter les inconforts et le sens.
Ici nous rassemblons les morceaux de nous-même, pour être en joyeuse expansion création,
Clôture du chapitre sur les rêves en cette fin de matinée.
Déjeuner joyeux, vaisselle ressourçante et reposante, papote heureuse avec Cécile et Ibtissem
J'entends dans la grande salle su Piano/chant, de la cornemuse, certains dessinent encouragés par Pascale, d'autres font des jeux
Thomas : "Tu envisages de reprendre un lieu ? Je rêve d’organiser une soirée avec les talents des séminaires"
Moi :" j’ai un entretien la semaine prochaine, mais il ne faut pas vendre la peau de l’ours…"
Thomas :" L’ours se rapproche !"
Rires de joyeuses connexion
Thomas présente la soirée du jeudi et cherche une citation
Moi : il vient de taper dans son téléphone « citation Thomas d’Ansembourg »
Rires collectifs. Thomas va nous citer Anaïs Nine
Guillaume rêve de séminaire autogéré, Thomas rêve de Séminaire silence /jeun / et veille…
Aujourd'hui il y a de la facétie dans le groupe.
JOIE ET GRATITUDE
Exercice avec Arnaud dehors d’improvisation à deux. Chacun son tour
Je me sens joyeuse, légère, concentrée
Affiner la conscience des moments joyeux, qu’est ce qui est nourri ?
Pousser le discernement en utilisant OSBD (Observation Sentiment Besoin Demande)
Ralentir pour nommer suffisamment « ma course éperdue est perdue ! »TDA (Thomas D'Ansembourg)
Aujourd’hui, besoin de nous relier à la vie et d’élever le niveau spirituel de chacun, un appel à la plénitude.
Me réjouir de tout mon être, passe par nommer pour mieux sentir les saveurs. Un enjeu citoyen que d’explorer la joie.
Choisir Une situation joyeuse et pratiquer OSBD
Comment je me sens ? Calmée, paisible, centrée, fatiguée.
OSBD permet de se replonger dans le moment agréable et de le revivre.
Pascale nous propose de rejoindre notre groupe d’empathie du lundi soir. Welcome !
Partage en binôme ou piste de danse simple 2x10 mn / Florence / Marion
Pause : Dattes medjool, mais que c’est bon !
18h45 reprise Échange ensemble sur l’exercice
19h pause en groupe de compagnonnage, joli debrief puis apéro bière.
Il y a de la joie ensemble à échanger sur notre expérience ici.
Nous constatons que la joie nous brasse autant que les peurs ou la colère.
Nous sommes fatigués.
20h c’est le dîner, : Soupes, tartes salées, salades.
J'invite Pascale avec qui j’ai travaillé à nous livrer son terrible secret.Quel est son métier ?
Je suis tellement heureuse de l’aider à lever le voile sur ce qui l’encombre avec autant de force. Ce tabou qui déclenche chez elle le déplacement d’une armée de chacals en rang serrés. Le voile est levé, elle va peut-être pouvoir aller s’accueillir et retrouver de la légèreté. Faire l’expérience que ce n’est pas soit oui, soit non, mais qu’une troisième voie peut se faire jour. Gratitude du cœur, connexion, câlin de réconfort à cette immensité encombrée de ses chagrins et colères intérieurs.
Ce soir il est prévu un temps de massage des visages. Guillaume nous a proposé du doux, il est brassé aussi comme chacun.
Finalement je squatte la cuisine, interview Lise, discute avec Cécile. Joie et bonheur de la vie…
Retour au lit, avec Maguelone nous faisons un état des lieux politique en France et dans le monde. C’est fou, terrible.
Minuit au lit, dormir vite avant de devenir une citrouille !
Levée 5h30 puis recouchée jusqu’à 8h
Petit dej tranquille
9h30
Jeu de chaises musicales certain expérimentent de changer de place.
Écoute des suites pour violoncelles "Les sonates et partitas de violoncelles" de Bach
Deux respirations conscientes, puis le rituel comment ça va ? Et comment ça va quand je me demande comment ça va.
En cas de deuil préférer demander :
Exercice d’écoute et d’oser. Éveil corporel avec Arnaud
Bouquet de gratitude avec Thomas, chacun donne des gratitudes
Après je me sens ancrée, légère, en paix, calme, douce, vivante, en joie, heureuse, émue.
Gratitude
OSBD
Pour vivre de la gratitude
11h20 pause
11h44 à deux avec Thérèse
Un grand plaisir que de l’écouter, de refléter. Et quand c’est mon tour je suis en joie de partager et d’entendre ce qu’elle me propose de reflet qui me fait encore avancer.
Il y a de la joie, du pétillement, de la connexion, du lien,
Thomas expert en retournement de chaussette, c’est comme un TOC.
La puissance de l’amour inconditionnel.
Arnaud expérimentation
Un moment de danse avant le déjeuner
Déjeuner
J’emmène Françoise chercher des sous à Neuf-Château
Retour papote avec Guillaume notre maître loyal de la soirée de ce soir.
16h goûter
Cécile a préparé depuis 3 jours un vacherin avec de la vanille de Polynésie, des fraises des bois sauvages du château …. Gâteau d’une douceur insensée. C’est beau, bon, goûtu….. nous sommes dehors, tranquille, il fait un peu lourd, Espiègle le poney de 34 ans vient chercher des câlins. Il se promène libre dans le domaine.
16h30 c’est reparti
Comment ça va en ce début d’atelier ? Fatiguée et présente ici et maintenant
CÉLÉBRATION
Célébrer la vie dans tout ses états.
Avant pour Thomas une célébration était uniquement religieuse. En fait C’est un besoin fondamental de l’être humain. La célébration peut se faire dans la sobriété.
C’est être pleinement dans l’instant.
15mn sur des parties désagréables à quitter
Gros Patinage intérieur.
Je demande l’aide de Gabin, il y a un serrement fort du Cœur à l’idée de faire le deuil d’une partie de moi. On essaie d’accueillir les parts en présence.
Je discerne la petite Marion qui est bouleversée. Je la rejette de peur qu’elle ne me submerge.
Je calme ma machine intérieure. Je pleure de prendre de la place avec mes incompréhensions de moi. Je culpabilise. Il y a du chacal pas loin.
Régulièrement Gabin me demande « comment tu te sens maintenant ? »
Au fur et à mesure je discerne que ce n’est pas l’heure de dire au revoir à certaines de mes parts. C’est trop tôt. Je ne les ai pas assez fréquentées.
Mon corps ce territoire intérieur que j’explore avec maladresse et inquiétude.
Je vais prendre le temps d’écrire ce que je dépose aujourd’hui puis en partageant avec Laurie je vais réussir à m’adresser à des parts intimes de moi. C’est délicat.
Je célèbre ce nouveau pas. J’aurais beaucoup pleuré et déposé aujourd’hui.
Petite pause, je vais boire une tisane et prendre le frais.
Je dépose dans le feu, la Marion déconnectée de ses émotions, de son corps. Et j’accueille l’apprentissage délicat de mes parts intérieures.
Exercice de célébration 12mn en auto-empathie
Je célèbre mes nouveaux discernements, mon courage, ma ténacité, ma joie de vivre, mon amour inconditionnel qui m’aident à Aller à ma rencontre avec tendresse.
Je me sens calme, prête, un peu fébrile, à l’affût de moi,
Cela nourrit mes besoins de connexion, de reconnaissance de mes parts, d’accueil, d’amour inconditionnel, d’apprentissage, d’humilité.
Retour en grand groupe.
La célébration amène le calme, la sérénité, l’accueil, la joie, la fierté, la force tranquille
Pour d’autre le chagrin des déposes de deuil.
« Quel est le goût de la vie en moi dans toute ma diversité. » plonger en prenant le temps nous fait rencontrer la paix.
« Ici se loge le courant de fond de la vie. » teaser pour demain.
J’interviewe Alex le boulanger,
Vaisselle avec Philippe
Et soirée déguisée du jeudi soir.
Poésie, contes à trois voix, chants, sketch, jeux. Pour ma part je vais dire-chanter « rires » de Pauline Julien.
Un extrait de son album « Paroles de femmes » édité en 1977.
Et si le Groupe whatzapp se nommait ? "Célébration du bouquet de frites en deuil", comprenne qui pourra ...
Levée tôt je me lave, range ma valise, défait mon lit, dépose les draps selon la coutume sur le billard et descends.
Je prends plaisir à remettre la salle en ordre pour nos prochaines activités du jour. Effacer les traces de la douce soirée de la veille. Dans ce groupe il y a beaucoup de tendresse, de douceur. Je repense au texte de Françoise, ses déhanchés endiablés… la joie de Guillaume d’animer la soirée et de nous présenter chacun avec bonhomie, légèreté.
Ce matin j’ai envie de retourner me coucher, finir ma nuit.
Hélène descend et la joie revient, un beau câlin et ça repart !
Petit temps de douce taquinerie avec Philippe et Sarah.
Écoute de la musique et ouverture en nous reliant au souffle pour honorer la vie qui nous traverse.
Comment ça va ?
Je suis fatiguée, je célèbre mon passage plus tôt dans la pelouse pieds nus qui a glacé mes pieds et a apporté un soulagement immédiat à mes tensions.
Je me note que le très froid apaise mes pieds, mes chevilles.
Je célèbre ce temps de tranquillité du « comment ça va ».
Exercice dehors avec Arnaud
Choisir une intention pour la journée : la délicatesse.
Échange avec Géraldine qui a joué du piano hier au soir. Un exercice ensemble avec de la joie, de la puissance.
Début de l’atelier et dépose dans le grand groupe.
On peut choisir d’accompagner notre corps, notre Cœur, notre rapport au temps … au changement.
Par exemple avec Docteur Laroche : ré-information cellulaire ou encore avec l’approche de libération des consciences… Je rajoute que Fanny Proux a été dans les séminaires chez Thomas d’une aide infiniment précieuse et délicate pour me connecter à mon corps et goûter un élan spirituel simple et joyeux.
Thomas rappelle La vacuité féconde des temps de pause. C’est pendant la sieste sous l’arbre que nait la théorie de la loi de la gravité, dans un bain que nait la théorie de la poussée d’Archimède. Des temps de relaxation qui deviennent féconds et laissent percevoir au delà de ce qui est.
Mon témoignage
Je vois qu’il y a et avait déjà beaucoup de choses à l’œuvre chez moi sans que j’en ai la conscience. Et que la CNV amène du discernement, de la conscience. Je me sens soulagée de constater que tout n’est pas apprendre, mais à éclairer.
La dimension spirituelle du changement et de la CNV
Sans dogmatisme. Trouver comment nourrir notre dimension spirituelle à notre façon.
Nous sommes un être infini coincé dans un corps fini. Et cela peut parler à tout le monde, même aux personnes laïques ou agnostiques. Un besoin universel d’amour, de paix, d’entraide infini.
Intégrer une conscience notre aspiration à vouloir tout vivre, tout connaître. Nous organiser pour ne pas étouffer cette aspiration, ni ne la laisser nous étouffer non plus.
Notre société de distraction massive nous empêche de nous relier. Nous avons besoin d’accepter notre finitude.
Ce qui peut contribuer à nous ramener dans le vivant :
Chacun de nous vivons pour contribuer à la vie quelque soit notre rôle, notre action.
L’âme, l’être appartient au grand tout, à la totalité. Notre âme s’’individualise quand elle rejoint un fœtus dans un ventre maternel. Cela crée de la division. Et puis dans ce ventre, je suis accueillie, cela glougloute , on me parle, je suis attendue, et 9 mois après éjection, contraction, division…. Il en résulte deux croyances
Plus j’élève mon niveau de conscience, par de multiples activités plus je nourris mon âme et dissous l’impression d’isolement et de solitude à vivre.
Je ne peux pas cesser d’être ce que je suis vraiment. Ne pas me laisser contraindre par l’espace temps.
J’ai une boussole, elle était peut être rouillée, mais je l’ai laissé flotter suffisamment pour qu’elle trouve son Nord.
Quand j’aime, j’aimante vers moi.
Aller vers qui je suis vraiment, centrée. Nous ne sommes pas tout seuls.
Je respire l’oxygène qui porte le vol des oiseaux, qui nourrit les arbres et les fait grandir, qui me fait vivre et respirer….
Thomas d’Ansembourg Naissance Déc 1957
"S’installer dans la partie qui ne naît, ni ne meurt mais demeure." Christiane Singer
La notion de souffle qui maintient la vie. Cultiver la présence à soi et au souffle qui nous amène à un second accouchement plus psycho spirituel. J’accouche de moi même. C’est un endroit où les mots sont dépourvus de sens, les mots ne touchent plus ce que l’on tente de percevoir.
Est-ce que Thomas fume la moquette ? C’est ce lien patiemment tissé en 9 mois qui l’invite à joyeusement aborder cette question de la spiritualité. Tout en prenant soi d’éviter les dogmatismes et les pensées cloisonnantes, divisantes.
15 mn de centrage seul pour penser notre spiritualité, à la vie qui se forme se déforme se transforme, aux moments où ça a été plus sensible.
Me reviennent
Christian Bobin +\- citation approximative
« je suis né dans un monde qui s’est condamné à ne plus entendre parler de la mort et qui du coup s’est condamné à ne plus entendre parler de la grâce »
15mn, relié à plus vaste que moi
Je choisis d’aller marcher et chanter, improviser aux arbres, au vent, aux nuages, à l’éclaircie …. Et le temps file, c’est Émilie qui me dit en passant devant moi « la cloche a sonné ».
Partage en grand groupe / Puis partage en groupe de compagnonnage (Sarah, Nath, Philippe, Marion), folie silencieuse d’un moment à quatre où nous choisissons de nous tenir la main sans un mot. L’émotion est perceptible, la joie de nous être retrouvés régulièrement pour cheminer. Les soutiens, tous les partages qui ont pu se faire. Nous savons que demain nous serons chacun ailleurs. Ce moment silencieux est merveilleux de simplicité, d’authenticité, d’émotion.
Film « oui mais » avec Gérard Jugnot : merveille thérapeutique
13H déjeuner
14h30 Après le déjeuner où tous les restes ont été partagés, nous reprenons par une méditation guidée par Thomas.
Allongés, tous sur le sol de notre grande salle du séminaire, nous laissons Thomas nous emmener en forêt d’Assenois, nous inviter à déposer nos fardeaux et les offrir à dame nature, je me souviens des lieux qu’il nomme, je suis dehors. Je garde les yeux ouverts et je contemple le plafond de bois, je regarde mes camarades, entends les respirations apaisées ou endormies.
Au sortir de la méditation nous nous écrivons une carte postale de fin de voyage. Cette fois ci j’écris :
« Ici, à l’intime de moi demeure la part infracassable de mon être ! Le chemin est défriché. A moi de le cultiver, d’en prendre soin. La route est ce que j’en fais moi. Moi, accompagnée de mes parts, de mes émotions, de mon corps, de mon cœur. Merci Thomas." Marion
Tour horlogique de clôture
Nous avons une minute chacun, j’ai l’élan d’offrir mon silence et un merci. Thomas est troublé, il fait sonner la petite cloche à Arnaud, alors j’offre mon dernier ressenti, mes apprentissages de ce séminaire.
Après un long temps d’au revoir, d’embrassades, nous quittons le château avec Hélène et Maguelone, retour vers Paris pour mes passagères. Moi je retrouve Francis qui m’aide à remonter mes bagages, il a préparé un chouette repas, nous le terminons avec les douceurs orientales d’Ibitissem.
Le calme est là, la joie des retrouvailles, me voilà fatiguée et heureuse de retrouver notre lit.
Merci aux lecteurs
Marion le 22 juin 2024
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