Journal de mon expérience au domaine - sept 23

Séminaire d'introduction à la CNV,
Thomas d'Ansembourg, 
Fanny Proux et Alexandre Guarneri - Belgique - Assenois- sept 2023

Jour 1 - La CNV m’embarque en pays d’émotions
LES JUGEMENTS

Toute petite nuit
Rêves étranges et autant que bizarres, insomnies… des courses abracadabrantes, mes parents jeunes dans de folles histoires, je ne suis pas complètement reposée.
je me lève tôt, m’habille, descends pour profiter du calme, des odeurs, de la vue, de la fraîcheur matinale.
Une tisane chaude de la veille, une pêche plate, me voici reine en ce Chateau posée paisiblement dehors. Des souvenirs de mai remontent, fous rires, tranquillité, une belle équipe réjouissante.
Mais déjà, le Chateau se réveille, l’un sort du bois en petites foulées, l’autre revient d’une marche paisible, petites salutations d’usage. Les fenêtres s’ouvrent une à une et découvrent les sourires émerveillés des visiteurs devant ce cadre naturel magique et sublime.
Premier matin petit déjeuner sérieux, muesli maison, lait d’avoine, céréales, confiture maison, pain du Chateau, café, pêche…. C’est bon. Je le prends dehors entourée de nouvelles connaissances. Papotes joyeuses, émerveillement devant le lieu.

9h30 nous embarquons dans la salle, puis très vite sur un exercice dehors pour prendre conscience du corps dans la lenteur. Je me sens tendue, je me détends. Je me sens re-tendue, je me re-détends plusieurs fois de suite. Il fait beau, il y a de l’air qui circule joyeusement. L’exercice est plaisant. Je célèbre de sentir, de goûter ce premier matin qui me rappelle mes récents apprentissages.

Puis retour à la salle avec les premiers :
Comment ça va ?
Comment je me sens quand je prends du temps pour moi ?
Comment je me sens quand je me demande comment ça va ?
Comment ça va quand je dis sans être interrompue ?
Comment ça va quand j’écoute sans interrompre?
Comment ça va quand je suis écoutée sans être interrompue ?…

Il est 13h après 2x 6 mn d’expression à deux, nous sortons ensemble (28 dans le groupe au complet)une liste d’une quarantaine de besoins. Besoins simples, universels. Nous sommes touchés, émus, nous exprimons nos ressentis, corporels, nos sentiments, laissons aussi une part à l’expression du mental.

La CNV m’embarque en pays d’émotions, de connexions intimes, parfois les larmes roulent un peu, je célèbre mes avancées délicates.
J’ai faim, je suis heureuse, détendue.
Nous déjeunons de légumes, carottes, choux, betteraves, fêta , pommes de terre, pain.
J’ai fui la chaleur extérieure, paisible dedans.
Puis j’aide à la cuisine, vaisselle avec Aurélie et d’autres qui nous rejoignent, nous sommes efficaces. Nous gagnerons une gaufre maison préparée pour notre goûter.

Reprise à 14h, départ  pour une marche silencieuse dans la forêt d'Assenois. Une heure de marche, il doit faire 30 degrés, le sous-bois n’est pas frais, étonnamment certaines prairies sont emplies d’une rosée matinale. Il est pourtant 15h.
C’est vert, c’est beau, je cale sur ma marche, ma respiration. Suivre le rythme, écouter mes besoins. Regarder, sentir l’air quand il y en a. Cette fois-ci je n’éprouve pas le besoin de veiller sur le groupe. Tiens... le grand lac est sec.
Au retour débriefing collectif

Une phrase de Thomas comme un cadeau
« comment avoir de l’empathie devant, si je n’ai pas d’empathie dedans? »

Nous reprenons après le goûter, une merveille de crumble aux fruits maison accompagné d’une eau menthe citron et sa gaufre belge.
La recette en hommage à la grand-mère de Lise qui gère nos desserts. La recette a été inscrite sur les faire-parts de deuil tellementses gouffres étaient bonnes. Et Lise l’a précieusement conservée !
Évidemment la gaufre est sublime !

Nous travaillons cet après-midi sur les jugements. Jugement positif d’abord puis jugement négatif sur soi.

Processus
Je prends le jugement
Comment je me sens ?
Quels sont mes besoins ?
Travail seule
Puis travail à deux.
Je dis, l’autre écoute en silence puis propose un reflet miroir.

Je vais travailler avec Isabelle.
En partant de « je suis trop lente à me réorienter professionnellement c’est nul ! »
Je traverse la difficulté de m’accorder du temps pour moi quand j’ai travaillé plus de 20 ans pour les autres.
Puis le chagrin de porter ce changement seule et de n'avoir découvert la CNV qu’à 51 ans ! Une lame de fond qui me chavire. D’ailleurs il pleut à Assenois, une jolie pluie fine. Assumer entièrement ce choix de ma reconnexion intérieure, le porter entièrement, et je repense à mon poids. Porter…..
Nous terminerons par une séance de yoga avec Fanny pour lâcher à la terre nos vieux schémas.

Pause, improvisation d’apéro,
Puis dîner sublime soupe courgette/ menthe
Légumes délicieux de fou et échange avec Isabelle qui est sophrologue Caycedienne et en parle avec brio. Ce me donne envie.

22h douche, laver la robe tachée , finir mes notes, répondre aux messages, garder le lien avec mon compagnon chéri qui soutient de loin et mes filles géniales.

Demain rdv 7h30 yoga avec Fanny Proux. Tu sais quoi ? Je me réjouis déjà !

Jour 2 -   « Mon intention, la connexion avant les résultats »
 LES CROYANCES

Réveil 6h, j’ouvre la fenêtre pour laisser entrer l’air. J’entends au loin un train, de la circulation automobile, j’ai ouvert la double fenêtre de droite.
A gauche, il n’y a que le bruit du parc, les sons du monde sont derrière les épais murs de la bâtisse.
Une nuit toute droite, un peu luxueuse.
Encore beaucoup de rêves dont il ne me reste plus rien. Manifestement je travaille intérieurement.

Pour ce séminaire, j’écris avec le stylo offert en juillet dernier par Michelle Guez, une inscription
 « Mon intention, la connexion avant les résultats »

7h30 c’est l’heure de Fanny et aujourd’hui elle nous invite à un yoga de la respiration. Cette femme est un enchantement, elle est douce, précise et lance des invitations à la connexion intérieure. Elle trouve les chemins d’explications pour nous amener délicatement dans les expériences, les sensations. Me relier, sentir, tout ici est congruence avec nos explorations quotidiennes d’Ansembouriennes. Le souffle, comment je me sens quand je prends le temps d’écouter, sentir mon souffle, mes souffles intérieurs ?
Nous explorons le souffle dans le cœur, le ventre, le nez, des exercices subtils et profondément efficaces. J’aime cette femme qui maitrise souplement. Elle chante pendant la pratique et c’est encore un autre régal. Elle nomme en sanscrit, magicienne….
Et ici encore je me sens comme dans le film Avatar, au bord de l’arbre, avec ce mouvement intérieur dans le corps qui raisonne jusqu’à l’extérieur me semble t’il… mon océan intérieur en mouvement...
Mon corps va progressivement se détendre, je vais mieux sentir les endroits de tensions intérieures qui vont se déplacer au cours de l’exercice.

D’ailleurs elle propose des parcours surf et CNV, écriture et CNV…. Allez zieuter sa page Facebook « Fanny Proux». J’irais la rejoindre pour poursuivre en sa compagnie mes explorations intérieures. Il me faut patienter un peu, peut-être 2024 ?

8h30 petit déjeuner merveilleux encore. céréales, banane, lait de riz, crème de brebis, melons… je me régale

9h30 Un temps dehors de connexion au corps. Exercices ludiques, me reconnecter, remercier mes pieds qui me portent chaque jour, sentir les tensions dans le dos, sentir au fur et à mesure où cela se détend où cela reste bloqué.
Prendre le temps d’adapter l’exercice à mes inconforts physiques. M’autoriser les petits pas de côté. Me voilà heureuse d’avoir pu faire en m’autorisant ces pas de côté d’adaptation à moi. Célébrations !
Sur ce séminaire, je sens que  mon corps est devant.

Nous rentrons et après le traditionnel comment je me sens quand je prends le temps de sentir dedans, nous démarrons une journée sur 
LES CROYANCES.

Ce matin je comprends qu’avant je m’appuyais sur les autres pour m’exprimer, besoin de soutien extérieur.
En public, j’avais besoin de voir les gens, de les sentir pour adapter mon discours à ce que je sentais. Le public comme un appui à mon expression.
Aujourd’hui j’ai senti que pour rester connectée à mes sentiments et besoins, j’allais essayer pour le moment de fermer les yeux quand je m’adresse à un binôme d’empathie.
Cela me permet de rester connectée à mon intériorité. Sinon mon regard analyse l’autre, je me noie dans son regard ou l’analyse de ses expressions non dites.
Aujourd’hui donc je n’aurais plus la même peur du quatrième mur, il me semble que j’expérimente de m’appuyer sur moi, mes ressentis. Cela prend du temps.
Je défriche de nouveaux chemins relationnels dans ma savane personnelle. Démonter mes systèmes de pensées, pivoter intérieurement, sortir de l’inertie du connu que j’ai toujours fait

La phrase de ce matin
« tout est bienvenu. L’humain en face n’est pas un problème à résoudre, mais un humain à rejoindre » 
Thomas d’Ansembourg

Il y’a plusieurs œuvres qui ont attirées mon œil. Sculptures, peintures…. J’apprends qu’elles sont signées Valerie D’Ansembourg une belle artiste. Je prends plaisir à lui dire ce qui me plait, la rondeur, les couleurs, l’installation… j’en profite pour lui dire tout ce qui fait sens pour moi dans ce lieu. La qualité des décorations , choix des meubles, tableaux ludiques, photos de familles dingues.
Je célèbre leur choix d’avoir décidé d’aménager « comme à la maison » ce lieu qui est un Château et que Thomas peut nommer « mon auberge de famille ». Et je me sens comme à la maison. Il y a beaucoup de tendresse, de douceur, de ludique, d’humour… C’est spacieux, confortable, beau, simple et à la fois très travaillé, très bien pensé.
J’aime dire à chacun que je vois ce cadeau qui m’est offert de vivre quelques jours ici. Remercier.

13h
Carottes pommes de terres rôties, houmous, salade de lentilles, poulets aux épices de là bas…
C’est un régal absolu.
Comme chaque midi, j’invite les cuisinières Cécile, Lise, Ibtissem à faire leur livre de recettes.
J’aime prendre le temps de m’arrêter pour leur dire que ça sent bon pendant le temps de préparation. J’aime prendre le temps de leur dire que c’est beau, j’aime prendre le temps de leur dire que c’est bon au moment du débarrassage. Un ravissement de saveurs cuisinées avec des produits locaux bio et sourcés.
La cuisine fonctionne aussi en collectif, et je participe joyeusement au rangement collectif, gestion du lave-vaisselle, rangement de la vaisselle. L’ambiance est toujours joyeuse et appliquée.

Surprise de voir arriver Arnaud qui travaille avec Thomas.

Rdv 14h45 pour une nouvelle marche en silence. La température est descendue, je pense que je vais y aller. Thomas me prévient la marche est plus rapide. Je dis que j’y vais je verrais sur le chemin.
Finalement je renonce rapidement. Je sens la difficulté arriver.

Je vais proposer à Lucrèce d’expérimenter le tarot des besoins     uébécois que m’a fait découvrir Lena. Un sublime tirage plein de sens. Joie de repenser à Lena.
Puis c’est Arnaud qui essaye le jeu sur l’ambivalence. Joie de partager avec chacun, de me connecter simplement.

Goûter / Gateau a la banane

16h30
Démonter mes croyances sur les autres
Je prends un exemple, que je vais travailler à la sauce CNV.
Le temps en binôme va me permettre d’aller plus loin. Je vais réussir à déculpabiliser, accepter de donner du temps…,

« LE LIEN D’ABORD, LE RÉSULTAT ENSUITE »

« Ne cherchez pas ce dont le monde a besoin mais ce qui vous éveille à la vie ! »

Fin d’après-midi
Je questionne sur mon besoin d’être 24h/24h CNV. Sur les conséquences, les jugements extérieurs.
Après un échange avec Thomas
-je me valide que pour bien girafiser je peux accueillir mes chacals et ainsi ensuite me déchacaliser. (C’est une phrase pleine d’humour et de douceur à qui empreinte le chemin de la CNV).
- j’ai besoin de me faire confiance que progressivement, petit à petit je vais pouvoir être CNV sans pression.
- Besoin de me foutre la paix

Fin de journée, la fatigue est la, nous terminons par du yoga avec Fanny.
Lâcher la pression, un temps pour libérer et aussi retrouver chacun notre intégrité. Après avoir ouvert au groupe, refermer un peu sur soi.
Enfin pause diner. Deux femmes viennent me remercier de mes prises de paroles. Mon authenticité leur apporte de l’émotion.
Je remercie. Je pensais avoir un peu trop parlé aujourd’hui. Jugement chacal….

Un dîner subtil des lasagnes de légumes insensées. C’est vraiment très bon, je rêve de prendre la recette.

Au sortir plusieurs souhaitent essayer le tarot des besoins. Il y a du bruit, mais je vais réussir à garder mon calme, rester centrée et peu à peu même les grands speeds vont se calmer ou s’éloigner. Beaucoup de fous rires, nous sommes tous épuisés.

22h30 je stoppe pour ce soir. Chacun remercie, le jeu à conquis tout les participants. Je parle de Lena, reprend son accent québécois. Un peu de nostalgie, nous sommes en lien aujourd’hui et ça me fait plaisir.

Finir cette note, déjà 23h, une canalisation est bouchée depuis 24h. Aujourd’hui ils ont changé la chaudière à bois qui avait lâché, besoin de 180 stères chaque années…. Ce lieu est incroyable, je suis heureuse

A suivre

Jour 3 - Cultiver l’instant présent, la connexion au moment, 
IL FAUT, JE DOIS

Petite nuit, plusieurs réveils, pas d’insomnie.
6h45 je vais me préparer, pour le temps yoga avec Fanny.
7h30 yoga. Je suis émue de prendre le temps de m’occuper en douceur de mon corps. J’ai une infinie gratitude pour Fanny Proux qui mène la séance en douceur.
D’abord éveil du corps puis quelques postures. Nous y ajoutons du chant et si au début je me sens légèrement tremblotante, le temps de la séance je retrouve mon assurance chantée et un plaisir d’être à plusieurs dans le même son.
La joie de voir que si nous faisons les exercices 3 fois, c’est à chaque fois la dernière fois que des parties de moi se détendent et lâchent. Avec la lenteur et la douceur sentir que les postures sont aidantes. Je constate que l’ouverture du Coeur me fait un bien fou. Fanny nous explique que les trois premiers jours du séminaire sont toujours fatiguants et créent de la tension, et de la fatigue.
Dans son travail, pas de brutalité, pas de challenge de réussite, simplement expérimenter des postures qui soulagent, nourrissent. Elle vérifie mon confort, j’ai les genoux fragiles.

Petit déjeuner, muesli maison, banane lait d’avoine. Petit café re miam
Fanny a envie de découvrir le tarot des besoins de Lena, et c’est une joie de faire un tarot ensemble. Cette femme est incroyablement centrée, généreuse, douce, elle a aussi sa fragilité.
Je lui suggère de mettre en place des séances yoga en visio…. 1 fois par semaine ou par mois, tôt le matin 1 heure pour retrouver ce temps de soin au corps hyper bienveillant. …. Elle y réfléchit.

9h30 nous ouvrons la journée avec Thomas. Puis Fanny prend le relais dehors.
Nous voilà pieds nus sur une pelouse épaisse, froide et moelleuse. Un grand cercle se forme. Nous allons décharger les tensions en partant d’un yoga du visage. Le lion, le pigeon, le singe, le poisson, le pierrot triste, le pierrot gai, le raton loveur cosmique…
L’occasion de détendre le visage, de mobiliser en conscience des muscles peu sollicités. Nous rions beaucoup, tenons les animaux 15 à 20 secondes, intégrons les changements de sensations… la joie d’être dans une expérimentation profonde et ludique.
L’herbe devient vite chaude sous les pieds, en bougeant ces derniers je sens l’herbe fraîche à côté. Le mouvement du corps revient en fin de séance. A l’ouverture des yeux pour se brancher sur la beauté du paysage, tout rayonne joliment d’une belle lumière.

Nous revenons avec Thomas pour cette troisième journée tournée sur les
IL FAUT, JE DOIS
Nous posons que « l’objectif de la vie est d’atteindre un état profond de contentement intérieur, un état stable, durable, et contagieux. »
Cela passe notamment par cultiver l’instant présent, la connexion au moment.
Puis Thomas nous présente le chacal et la girafe !!!!
Il nous joue plusieurs situations façon chacal puis façon girafe. C’est fluide et évident, comme s’il était 7eme dan CNV
Je découvre le ET pour remplacer le OU
La possibilité d’un choix temporaire « pour le moment et par priorité »
L’importance de deuiller paisiblement et en conscience les choix non retenus. Apprendre à renoncer aussi.

Puis cas concret « quand je me dis il faut que ou je dois...
Je me sens partagée entre plusieurs sentiments et besoins certains positifs d’autres négatifs.
Une stratégie est possible
Je fais confiance que je vais trouver comment combiner les deux.
Et je choisis "pour le moment et par priorité" de …
En acceptant les conséquences désagréables de mon choix
Et en m’ouvrant à d’autres stratégies pour nourrir les autres versions.
Binôme avec Lucie, j’écoute en silence et pour me rassurer sur mon reflet prend quelques notes. Lucie sortira nourrie de notre échange.

13h c’est la pause déjeuner
Couscous végétarien, semoule de riz et maïs, légumes, oignons confits et raisins/ salade verte/salade tomates concombres
Sublimes ! Une goutte de café, petits échanges bien sympas et il est 14h30 l’heure du temps en silence.
Je mets mon imper et pars me promener sur le domaine .
30 mn entre marche et contemplation. Je savoure ce moment à mon rythme et m’interroge sur « qu’est ce qui fait que je ne m’autorise pas ces temps de promenade dans la nature à Brie ?
Une histoire de chacal qui a besoin d’empathie. Ne pas mettre dans sa poche son chacal, m’assoire pour écouter ce qu’il raconte et le rassurer.
Ahhhhh ! Je note pour pouvoir refaire plus régulièrement.

Toujours les comment ça va ? Comment je me sens quand je me pose la question ?  Y' a t’il un bénéfice à ce temps ?
Clairement oui. Et si d’abord cela demande de la rigueur et de la discipline, avoir confiance que cela devient progressivement plus spontané et que cela va de plus en plus se faire avec plaisir.
Autre importance « la douche psychique » entre deux changements d’univers : boulot/maison ou maison/enfants….
Prendre le temps de clôturer un temps de vie par un comment ça va intérieur ? Pour prendre soin des chacals et girafes et arriver disponible à la nouvelle situation.

Nous allons travailler à démonter plusieurs situations de « il faut que »
Qu’est ce qui se rejoue systématiquement ?
Un besoin de contrôle ? Un défaut de confiance en l’autre ?…
Le besoin posé est clairement « me foutre la paix » et « lâcher le contrôle »
L’exercice n’est pas facile.
Nous terminons dehors avec Fanny par un temps pour sentir
- comment je me sens quand je fais les choses à partir de « il faut que »
- Comment je me sens quand je fais les choses à partir de « je choisis »
Dans le corps cela change à fond les ballons, raideur froide pour l’un, chaleur ouverture du coeur pour l’autre. Travail à deux avec Johanna. Le groupe est un peu dissipé, la fatigue toujours. Et demain nous travaillons sur les colères….

20h c’est le dîner : Soupe céleri poireaux, pizza d’Alex , un régal
Participation vaisselle rangement, il est 21h37  je vais aller me coucher
Une soirée danse s’improvise, le besoin de lâcher la pression.

Grosse fatigue je file me coucher

Jour 4 - « Il y a les faits, et l’effet que cela me fait »
LA COLÈRE

Après une insomnie entre 4h et 5h ce matin, réveil à 7h pour le yoga de Fanny.
Nous constatons que nous sommes tous plus fatigués.
La journée va être consacrée à la colère et j’appréhende un peu.

Déjà 7h30, l’heure de me brancher sur mon souffle.
D’abord se relier au souffle et sentir toutes les parties du corps inconfortables
Puis toutes celles beaucoup plus nombreuses confortables
Je me sens plus neutre, plus douce aujourd’hui. J’accueille plusieurs parties que je prends plaisir à saluer en ce chouette matin.
Nous allons réveiller et nourrir nos sept chakras avec des sons chantés ensemble. Je constate que selon les chakras le son sort puissamment et simplement ou plus aléatoirement, voir même me provoque des quintes de toux.
Cet exercice me permet aussi de replacer les chakras dans le corps plus précisément.
Je sens que ma colonne d’air n’est pas toujours stable. Je sens qu’au niveau du sternum je peux soutenir le son de plusieurs façons. Pousser vers le bas ou devant. Je découvre une mécanique précise qui a beaucoup plus de nuances et subtilités que j’imaginais.
Puis nous faisons une danse du bassin pour nous nourrir de l’énergie de la terre. Et voilà que je sens au fur et à mesure l’énergie qui monte, je la sens dans mon bassin, au niveau de la poitrine, puis des yeux… l’exercice provoque un balancier plaisant . Je suis assise sur un banc en bois qui grince sous mes mouvements. Je me sens comme dans un bateau. Et passée l’appréhension de déranger mes voisins par ces grincements, je goûte au plaisir de me laisser aller dans ce mouvement.
Merciiiiiii Fanny Proux

Déjà 8h30 petit déjeuner sublime toujours, les quatre pots de confiture sont presque vides, l’énorme bonbonnière de granola aussi, cela sent la fin de stage…
Ce matin en m’asseyant dans la salle je pense à Gabin ému aux larmes ce quatrième jour en mai, je pense à Ivain et sa délicatesse, Tim et sa discrétion efficace, Laurie et son joyeux regard soutenant… mai 2023
9h30 nous sortons dehors faire l’exercice d’éveil, Thomas éveille nos sept chakras. Il nous fait faire des exercices qu’il tient de son ami Guy Corneau. Je vais y laisser un peu de ma voix, cocooner mon deuxième cerveau l’estomac…. J’ai pu entendre les battements de mon coeur après une joyeuse course à « manger l’autre joyeusement ». Nous rions plutôt heureux de ce temps à l’ombre des murs du château face au jardin.

10h30, c’est le temps d’entrer dans la colère, je suis absolument terrifiée. Je me suis couchée tôt pour être en forme et pouvoir plus facilement bloquer mes émotions. Stratégie ratée !
Je note que cette émotion est souvent mal accueillie, qu’elle fait peur.
J'ai tendance à  la maquiller en tristesse ou découragement.
Je note que « refouler la colère peut créer du poids » ah tiens ?

Les besoins d’écouter la colère :
Si je suis en colère hors de moi, alors il est urgent de me taire et de me laisser le temps d’écouter ce qui se passe en moi. D’écouter tout ce qui vient.
1. Faire mon chacal Show d’abord tout penser et exprimer pour moi, même le pire. sentir comment je me sens quand j’ai laissé l’expression aux chacals.
2. Revenir à la situation qui a déclenché la colère en la décrivant objectivement. Nommer les faits.
3. Lister les sentiments et besoins ressentis avec tous les vas et viens nécessaires.
4. Et poser une stratégie et/ou une demande

« il y a les faits, et l’effet que cela me fait »
Souvent derrière la colère se cache ma tristesse, ma peur, ma fatigue.
Garder dans un coin de ma tête : « toute personne a de bonnes raisons de faire ce qu’il fait et de penser ce qu’il pense ! »
Apprendre à exprimer par exemple :
« là je suis en colère parce que je voudrais que l’on se comprenne, est-ce que tu pourrais m’écouter 5 minutes sans m’interrompre ? »
Puis exercice prendre une situation et appliquer le processus.
Je prends un exemple de colère face à NLB. Je décline le processus à l’écrit.
Thomas nous met en garde sur la chacalisation et l’autochacalisation. Il nous donne des exemples.
je suis en larmes, je suis expertologue de l’autochacalisation. Je me sens d’abord toujours responsable du bazar. C’est systématique.
Pause je pleure, m’offre un peu d’auto-empathie. Avant de reprendre je vais voir Thomas « ahhhh, j’ai peur, c’est un gros morceau » il m’offre une accolade de soutien. Je lui dis que je suis là pour ça et que je vais traverser cette journée.
Reprise après noisettes du domaine, pleurs et tisane.

Nous allons travailler à 3
Un qui dit
Un qui écoute et reflète
Un qui est garant du processus

Je comprends que j’ai détourné l’exercice en sortant d’abord ma culpabilité.
Après avoir revisité l’ensemble, je me propose en solution, de mettre pour le moment et par priorité la culpabilité de côté pour m’occuper de la colère. De m’offrir de l’auto-empathie.
Thomas me proposera après de quand même aller regarder le sentiment de culpabilité. A quoi correspond il comme sentiment et besoin ?

13h15
Thomas nous propose un repas en conscience. Je ne suis jamais seule quand je mange, il y a les cultivateurs, les cuisiniers, les livreurs, les fabricants de vaisselle, ustensiles de cuisine…
Le pompiste qui met le gasoil dans les véhicules…
L’assiette n’arrive pas par hasard et seule sur la table, ni ici, ni ailleurs.
Gaspacho tomates pastèque une merveille
Salade choux, pommes, raisin mayo sans lactose
Pommes de terre et ail rôti
Sardine à l’huile
Salade verte
C’est fou comme toute cette semaine nous avons été régalés par les équipes de la cuisine, Cécile, Lise, Ibtissem…. Merciiiiiii
Pour l’invention, le goût, l’abondance, …

14h30
Certains répètent pour le cabaret, d’autres bouquinent, d’autres se promènent.
A 15h je vais visiter le jardin en permaculture du château tenu par Alex.
Hyper interessant, choisir les plantes, les disposer astucieusement, les laisser pousser. Il maitrise à merveille les arbres, arbustes, légumes, fruits,  fleurs … il a le souci du vivant. 1 heure de promenade apprenante. L’homme est doux, précis, c’est aussi lui qui nous a régalés de son pain et de  ses pizzas. Je vais découvrir ce soir qu’il a aussi le sens de la scène.

Mais c’est le moment du goûter.
Un gâteau noix noisettes pistaches dingue !!! Merci Lise

16 h30 nous repartons sur les colères. Je demande les oreilles de Fanny. Nous prenons ensemble 30 mn et en déroulant plusieurs pelotes, c’est mon besoin d’authenticité qui est devant.
D’ailleurs mes dernières colères sont en lien avec ce besoin. S’attacher au fond plus qu’à la forme. Un « pattern » se dessine… me sentir d’abord et toujours coupable. Et je vois mon auto-chacalisation. Je peux enfin m’accorder de l’auto-empathie pour calmer les chacals. Il y a plus de douceur, j’avance, je célèbre.
Je repense à ce que je garde de la mythologie familiale « Marion elle est bavarde, elle a choisi d’être le vilain petit canard, elle ne sait pas garder un secret.’, elle ne sait pas cacher quand ça ne lui plait pas » probablement que c’est ce qui m’a fait me couper de moi et mes sentiments progressivement. Aujourd’hui qui touche à mon authenticité me fait sortir de mes gonds.
Accueillir moi entièrement telle que je suis sans jugement, sans je dois, il faut. Choisir ma direction …
Puis je vais prêter mes oreilles à Justine et le processus va l’alléger, elle va dénouer un loup intérieur. Célébration encore !

19h yoga avec Fanny, nous rendons la colère à la terre. Pieds nus sur cette pelouse épaisse, elle nous emmène dans des mouvements des sons…. C’est concentré et joyeux.
L’apéro nous attend, Thomas a servi, remerciements, célébrations, plusieurs vont se déguiser. Il y a quatre générations de costumes dans le Chateau.
Nous allons dîner, légumes gingembre ahurissants, carottes rôties, fenouils panés

Excitation, c’est l’heure du cabaret.
Tomy présente
J’ouvre avec « merci d’être venu » Romain Didier
Vont s’enchaîner poésies, danses, sketchs, chansons, récits…
Thomas piano voix et c’est vraiment agréable.
Plus tard presque en clôture « la faute à Ève » d’Anne Sylvestre comme une base possible à la violence.
Anne Sylvestre héritage familial heureux, seconde colonne vertébrale. Cela va en fin de soirée m’amener une belle discussion avec Tomy.

Il est 00h30 à 8h yoga du souffle, rendre la chambre. 
Notre dernier jour CNV sera consacré à la joie ! J’ai hâte.

Jour 5 - Grandiose et ordinaire ? Girafe et chacal ? 
La joie

Jolie nuit, réveillée à 6h45, dehors c’est l’aube douce. Les couleurs, les lumières tout m’invite à rester éveillée.
Je m’habille, fait ma valise, défait mon lit. Je laisse au mur la multiprise qui fait aussi USB, un morceau de moi utile pour les prochains.
Je vais chercher ma voiture, l’air est frais, vif et je célèbre cette toute petite marche matinale qui ouvre ma respiration.
Une fois ma voiture prête pour accueillir les bagages de mes co-voiturantes, je m’installe sur la terrasse pour m’offrir un moment d’éternité paisible. Au loin une tronçonneuse, des bruits d’autos, de canards, d’oiseaux.
Dans le pré en pente broutent les moutons, je vois le cours d’eau, la trouée à travers le bois, la ruche, le tas de bois.
Le soleil éclaire le haut des arbres d’une lumière dorée. Tout semble suspendu, Mary Poppins plonge  joyeusement dans ce tableau vivant.

Bientôt 8h l’heure du yoga de Fanny. J’aime beaucoup cette femme qui marche pieds nus partout, porte les boucles d’oreilles extraordinaires de Marine Cauvin. J’aime sa lumière douce, sa force, son humanité.
Chacun qui est exceptionnel a traversé ses forêts sombres, Thomas nous l’a rappelé. Et c’est aussi un apprentissage. Il n’y a pas de grandiose sans aspérité.
Grandiose et ordinaire ? Girafe et chacal ? Ça me parle.

Chut c’est l’heure du souffle de Fanny.
Ce matin plutôt que d’être assise sur une chaise, je m’asseois au sol sur un coussin.
Je cherche une position confortable et suis étonnée de la trouver assez facilement. Je note un inconfort dans mon mollet droit, une zone de tension douloureuse.
Yoga du souffle, d’abord un temps de présence à soi, quelles sont les parties physiques en tension ou douloureuses, quelles sont les parties tranquilles, et elles sont beaucoup plus nombreuses.
Puis un exercice de souffle génial. Expirer ( comme si j’éteignais une bougie mais avec le nez) puis tenir 3 temps et inspirer.Il me faut un moment pour trouver mon rythme, changer l’ordre de la respiration me trouble et crée une légère panique.
Une fois tranquillisée je mets en place ce rythme de respiration et je constate un massage au niveau du périnée. C’est étonnant, doux et intense. Je sens l’efficacité physique, je me réjouis de cette découverte, avec la respiration je peux agir sur mon corps.
L’inconfort au mollet droit, depuis deux jours, envolé..

Il est 8h30 et pour ce petit déjeuner , ce vendredi nous avons la chance d’avoir des œufs coques. Encore du bon. J’échange avec chacune, l’une s’est inscrite sur le parcours ICI, l’autre souhaite pratiquer avec sa fille, je lui parle d’apprenti girafe une ressource aidante.

9H30 Ce matin il fait frais pour garder et nourrir l’énergie du groupe, Thomas nous place en cercle dans la salle, épaule contre épaule. Puis il va 
nous faire faire le chant des voyelles. Un chant très puissant qu’il tient de son ami Guy Corneau, chant qui trouve sa source en Egypte.
A chaque son, Thomas nous donne la signification et le rôle. Il s’agit de tenir un son à l’expiration. Tout s’harmonise et vibre dans une belle intention. Chaque son est répété 3 fois. C’est curieux de constater encore que selon les sons, cela tient plus ou moins longtemps. Et que chacun fait l’expérience de ces disparités individuelles.
Puis il propose à 5 personnes de se mettre au centre pour recevoir une douche sonore. C’est très agréable, un massage chaud, enveloppant, doux et puissant. Ce chant peut aussi se pratiquer seul dans son bain, les oreilles dans l’eau. Il ouvre.

Avant notre journée sur la joie, Thomas nous présente les autres mécanismes auto-bloquant :

- La méfiance plutôt que la confiance, le nécéssaire besoin d’être dans l’ouverture pour accueillir la nouveauté, le changement, la prise de risque.
« Toujours l’inattendu arrive, alors que l’attendu pourrait ne jamais arriver ! » Sri Nisargadatta Maharaj
A lire de cet auteur « Je suis ».

- La culture de la séparation / division / cloisonnement plutôt que l’expansion
le JE/ME/MOI TU/TE/TOI plutôt que le NOUS joyeux
A lire « L’entraide, l’autre loi de la jungle » de Pablo Servigne et Gauthier Chapelle.
L’homme n’est pas au dessus de la nature, mais DE la nature.

- La lutte contre le temps
Faire un allié du temps, s’asseoir et apprivoiser un rapport doux au temps.

Thème du jour LA JOIE
Une proposition pour se rapprocher de son fil rouge, écouter ses rêves, les suivre, et cultiver la joie.
« - Maitre, y’a t’il d’autres êtres éveillés ?
- Bien sur, tout le monde est éveillé, mais beaucoup sont distraits ! »
Nous allons donc utiliser la méthode O S B D pour regarder une situation joyeuse plus précisément.
Je me souviens d’une surprise de Francis, un rdv dans un restaurant où l’on mange dans le noir.
1) J’avais trouvé l’expérience SUPER CHOUETTE !
Et si je reste sur « super chouette ! « cela ne renseigne pas du tout mes sentiments et besoins nourris.
2) Alors j’observe plus finement que j’ai été inconfortable au début, car je n’aime pas les surprises qui me tendent toujours. Puis que j’ai été joyeusement surprise, étonnée, émerveillée de cette idée qui m’a permis de nourrir mon besoin de découverte, d’expérimentation. que j’ai pu lui faire confiance, goûter au lâcher-prise de manger dans le noir sans pouvoir voir et contrôler comme habituellement. Que j’ai célébré la dextérité des serveurs, tous aveugles à se déplacer, nous guider, nous servir et renseigner dans ce qui était pour moi un océan de noir inconfortable. J’ai d’ailleurs dû fermer les yeux pour mieux gouter l’expérience, mes yeux cherchant absolument un point de lumière inexistant. Je note que ce restaurant en amoureux a aussi rempli mon besoin de délicatesse, amour, connexion. Une soirée sensible bien stimulante.

11h c’est la pause
Guillaume qui nous vient de nouvelle Calédonie improvise à la guitare, Tomy joue un rythme sur un banc en bois, je me pose dans un fauteuil et improvise à la voix. C’est doux, je suis un peu timide, mais j’ose.
Déjà la cloche pour reprendre, je me lève, Thomas : « non, non continuez ! »
Je me rasseois et pendant 5 minutes nous allons poursuivre, je suis la guitare, amène un peu de vigueur, puis nous ramenons de la douceur et faisons silence. Le groupe s’est installé autour de nous en silence. Moment suspendu de grande joie intérieure.
Merci à Tomy et Guillaume d’avoir permis ce moment.

Nous partageons nos expériences joyeuses en binôme.
Et c’est un vrai plaisir d’écouter l’autre me nommer et détailler une joie. Et c’est un vrai bonheur de détailler une joie et d’être simplement écoutée  sans être interrompue.
Cela me permet d’affiner encore et préciser.
La pudeur, c’est doux ou chacal ??? finalement nous nous dirons que la pudeur est à apprivoiser !

13H15 c’est le déjeuner, un déjeuner de fête
Soupe, Saucisses, pommes de terre rôties, salade verte, haricots  blancs…..dessert glacé
J’en profite pour re-présenter le jeu du Québec créé par Anne Bourassa « A l’écoute - jeux d’apprentissage de la communication bienveillante » que l’on retrouve sur www.alecoutecnv.com
Je goute la joie de mes camarades à expérimenter la pertinence du tarot des besoins.
Dernière vaisselle, je gère le lave-vaisselle, constate mes pincements quand l’organisation est bordélique, tout le monde dépose partout la vaisselle, tout se mélange, garder pour moi un espace d'organisation, lâcher aussi mes fonctionnements, être à l'écoute.
Je retiens mes impatiences. Je constate, j’accueille. Je vais louper le dessert glacé... la cloche a sonné…

14H30, nous partons sur une méditation guidée par Thomas
Nous refaisons allongés au sol une promenade sur le domaine d’Assenois et tout en avançant dans nos images intérieures, Thomas nous invite à nous délester de nos fardeaux et vivre légèrement le moment présent. A notre atterrissage je  m'écris

« Ma chère Marion,
Je goûte, je célèbre d’avoir discerné mon besoin d’authenticité. D’avoir compris que les jugements m’avaient probablement coupée de mes émotions intimes.
Ma chère Marion, je vais poursuivre le chemin intérieur proposé par la CNV, pour retrouver mon fil rouge.
Je te remercie mon corps, pour tous les efforts que tu as fourni pour me protéger. Désormais, je vais veiller à te seconder, t’écouter plus souvent, plus longuement.
"il y a longtemps que je m’aime, jamais je ne m’oublierai ! »
Marion, Assenois, septembre 2023

Un tour de piste de nos retours, une heure pour que chacun s'exprime.
Je célèbre le choix de Thomas de nous accueillir simplement. D'ouvrir et de créer un espace chaleureux, intime, propice à cette plongée en pays de CNV. L'hyper congruence de l'ensemble. Je célèbre aussi mes avancées intérieures. MERCI

16H30, déjà l’heure des embrassades, des aurevoirs. Nous repartons à 5 pour Paris.
Un voyage de papotes, de partages , de tentatives d’échanges CNV sur les dossiers perso des uns et des autres. Je célèbre mes avancées, accueille mes tensions. Un joli voyage en transition avant l’atterrissage. 
Je dépose mes compagnes à Bercy et retrouve la route de la maison seule.
Un appel à mes deux filles qui m’ont accompagnée dans le coeur tout ce séminaire. Un appel à chéri chéri.
Atterrissage à Brie, je suis fatiguée.
Assenois septembre 2023 est terminé, pour autant tout va se poursuivre.

Merci à Thomas d'Ansembourg pour sa façon douce, généreuse, talentueuse de nous accueillir sur ses terres. 
Merci à Fanny Proux pour ses invitations au yoga remplies de douceur, joie, amour. 
Merci à Alex d'avoir partagé le pain, les pizzas, son amour de la permaculture.
Merci à Cécile, Lise, Ibtissem de nous avoir régalés tout le séjour et régalés est vraiment le bon mot.
Merci à tout ceux de l’ombre qui participent à ce que cette expérience de vie soit belle et riche.
Merci à Valérie d’Ansembourg dont les créations remplissent une bonne partie du château ! J’ai été fascinée par son travail d'artiste.
Enfin, merci à chacun de m’avoir lue, merci aux retours qui ont porté mon écriture.

 Brie le 16 septembre 202

Assenois

Sept 2023

Se nourrir de la beauté de la nature, sa richesse, sa diversité et célèbrer, fêter : 
"Je suis DE la nature !"

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